🐏 Bénévolat À L Étranger Dans Les Fermes

Partirà l’étranger, c’est la meilleure façon pour apprendre une langue étrangère, découvrir une autre culture, se découvrir de nouvelles compétences Que ce soit dans le cadre de vos études, pour rechercher un job d’été, un emploi, un stage, ou encore pour partir au pair, les possibilités sont nombreuses. Lindustrie touristique en plein essor du Costa Rica signifie qu'il existe également de nombreuses opportunités de bénévolat dans d'autres industries.Des écolodges aux restaurants de la ferme à la table, des retraites de yoga, des fermes de café et des camps de surf, il y en a pour tous les goûts dans ce pays d'Amérique centrale.Si vous cherchez à minimiser les frais du programme Quest-ce que le WWOOF ? Le WWOOFING (World Wide Opportunities on Organic Farms = Opportunités dans les fermes bio du monde entier) vous propose de travailler dans une ferme bio à l’étranger en tant que bénévole en échange du logement et des repas. La durée peut varier d’un simple week-end à plusieurs mois. Vousvoulez en savoir plus ?Voici lesLes meilleurs endroits pour faire du bénévolat en Europe en 2022 ! 1.Italie. Sauvez des trésors anciens en faisant du bénévolat dans le domaine de la préservation en Italie. Partezà l’étranger faire du volontariat en anglais. C’est une occasion unique de pratiquer au quotidien votre anglais en vous impliquant au sein de communautés locales dans un projet qui vous tient à cœur. L’anglais est la langue la plus parlée au monde et offre donc des possibilités quasiment infinies. Maîtriser l’anglais vous donnera les outils nécessaires pour atteindre Lesoffres d’échange de services sont variées et peuvent impliquer du bénévolat pour des tâches de nature professionnelle aussi bien que plus générales pour divers « employeurs » (auberges de jeunesse, motels, camping, petits commerces, fermes). Dans tous les cas, il existe une multitude de tâches bénévoles possibles : jardinage Consulteznos offres de missions de volontariat international et envoyez votre candidature. En raison de la crise sanitaire actuelle, les appels à candidatures et départs en mission reprennent progressivement en fonction des conditions sanitaires et administratives des pays partenaires et en accord avec le ministère de l’Europe et des L’Irlande possède un réseau de pas moins de 130 000 fermes familiales et le secteur de l’agroalimentaire fournit un emploi à 270 000 personnes, en particulier dans les communautés rurales. Nos industries traditionnelles, comme l’agriculture et la pêche, ont été prises en charge par des familles passionnées par leur travail qui, de génération en génération, ont su mettre l Lechoix du pays d’origine. Si vous envisagez une adoption internationale, les tableaux synthétiques et les fiches d’information par pays vous aideront dans votre réflexion sur le choix du pays d’origine. Ils ont été établis à l’intention de candidats à l’adoption résidant en France, quelle que soit leur nationalité. Lewwoofing donne la possibilité à un bénévole de s’initier aux pratiques agricoles biologiques, en aidant son hôte qui l’accueille et partage avec lui le gîte et le couvert. Ce mouvement, aujourd’hui mondial, fête cette année ses 50 ans. En France, une association existe depuis 2007. Le bénévolat peut prendre différentes formes. BénévolatÀ L’étranger Dans Des Fermes 7 Lettres; Apport Depouse Participe Pour Pouvoir Seconde Jeunesse Seconde Union; Gai Participe; Soutiens De Tetes; Apporte Son Concours ; Metre Par Seconde; Entreprise De Depannage; Creux D'epaule Inscription gratuite. Tu y es presque! Suis les indications dans le mail que nous t'avons envoyé pour confirmer ton adresse. BÉNÉVOLATÀ L'ÉTRANGER DANS DES FERMES - 7 Lettres (CodyCross Solution) - Mots-Croisés & Mots-Fléchés et Synonymes Bénévolat à l'étranger dans des fermes — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition. Codycross Saisons Groupe 72 Grille 2 Biscuit ; arbre très présent en Californie Levolontariat international a pris le relais des formes anciennes du service national en coopération, mais est ouvert à un plus large public.. Il s’adresse aux jeunes hommes et aux jeunes femmes âgées de 18 à 28 ans, de nationalité française ou ressortissants d’un État membre de l’Union européenne, en règle avec les obligations du service national de leur pays. Publication: 1 er mars 2022. L'échange de services a le vent en poupe ! Plusieurs dispositifs permettent de pratiquer ce tourisme alternatif à l'étranger. Le principe : vous êtes nourri et logé gratuitement en échange de petits travaux dans une ferme biologique, un gîte, une auberge de jeunesse ou chez un particulier. Lesprojets de Volontariat sont souvent perçus comme demandant un investissement conséquent en temps de la part des volontaires. Pourtant, face à un intérêt grandissant des jeunes pour les activités responsables, de nombreux organismes ont mis en place des activités relevant du Volontariat pour des séjours à l’étranger de courte durée. . Ces activités très 64V2. Le volontariat de quoi va-t-on parler exactement ?Pour commencer, un peu de vocabulaireAvant de se lancer dans le volontariatTrouver une mission de volontariat sous contratTrouver une mission de volontariat hors cadreLes principaux répertoires d'annonces, récapitulatif globalFocus sur le volontariat dans l'environnement, l'écovolontariatFaut-il vraiment faire du volontariat ? Le problème du volontourisme Payer pour être volontaire c'est normal ?Trouver un organisme de volontariat responsableLes missions de volontariat à considérer éviterÊtre un bon volontaire les comportements à bannirLes formes de bénévolat alternativesRessources principales de référenceRemerciements Beaucoup de ceux qui décident de partir faire un grand voyage à l’étranger, ou même un tour du monde, envisagent de faire une parenthèse dans leur parcours pour faire du volontariat. On vous explique tout comment trouver une mission ? Combien ça coûte ? Comment être vraiment utile ? Quelles sont les erreurs à éviter ? … Le volontariat de quoi va-t-on parler exactement ? Le mot volontariat veut un peu tout dire. On vous passe la définition du dictionnaire. Dans cet article, on va parler essentiellement du volontariat comme une forme de travail altruiste, qui ne fait pas gagner un salaire, mais qui participe à développer un projet qui va servir le “bien commun” et qui se déroule au sein d’un groupe organisme local, ONG, association, etc.. Nous, on appelle ça du volontariat de solidarité. En puis, en fin d’article, on va aussi parler d’autres formes de bénévolats alternatives, pas forcément “solidaires” ou au sein d’un projet “d’intérêt général”. On appelle ça le volontariat ou plutôt exactement le “bénévolat alternatif”. Pour commencer, un peu de vocabulaire Les professionnels du monde du volontariat utilisent un vocabulaire bien à eux. Beaucoup de termes se ressemblent et c’est la confusion quand on n’est pas bien renseigné. Franchement, quand on comprend ce vocabulaire, trouver une mission de volontariat devient tout de suite beaucoup plus simple. Voici l’indispensable pour vous y retrouver. Volontariat sous contrat, les dispositifs de volontariat En France, le volontariat est un statut défini juridiquement. Il existe des contrats de volontariat, comme il existe des contrats de travail. Les contrats de volontariats ne s’appellent pas CDI ou CDD, mais VSI, SVE, SCV, VNU… Ces contrats sont régis chacun par des règles spécifiques et permettent de bénéficier d’une protection et d’avantages particuliers. Ils prévoient tous une indemnisation financière. Parfois, on parle de dispositifs de volontariat ce qui veut dire strictement la même chose. Les volontariats sous contrat sont avantageux et ils sont très demandés. Pour une offre de mission, il y a des dizaines, voire des centaines de candidatures. Ils sont donc très sélectifs. Apprenons un peu de vocabulaire, youpi ! Crédit Un enfant à lunettes avec un gros livre, Shutterstock Bénévolat et volontariat, c’est pas pareil Volontariat et bénévolat, ça veut dire travailler dans le cadre d’une mission d’intérêt général, sans recevoir de salaire. En France, on distingue le volontaire du bénévole. On parle de volontariat quand on a signé un contrat de volontariat, on a alors un statut reconnu de volontaire. En bénévolat, on ne signe aucun papier ou contrat. On n’a pas de statut reconnu officiellement juridiquement. On est donc considéré comme inactif d’un point de vue légal et on conserve le statut qu’on avait avant le bénévolat chômeur, retraité, étudiant…. Les frais liés à la mission d’un bénévole sont quasiment toujours entièrement à sa charge. Attention, le terme bénévolat ne signifie pas amateurisme ou manque de sérieux comme on pourrait le croire à tort. Simplement, le plus souvent, les petites structures qui n’obtiennent pas facilement des financements n’ont pas la possibilité d’envoyer des volontaires sous contrat sur le terrain. Elles font plutôt appel à des bénévoles. Volontariat hors cadre Le volontariat hors cadre, ou hors dispositif, c’est du bénévolat. Cela signifie simplement qu’on n’a pas signé de contrat et donc que l’on n’a pas le statut avantageux de volontaire. On doit financer son voyage et sa vie sur place entièrement. Les missions hors cadre sont moins demandées et il y a donc moins de concurrence. On croise souvent les expressions volontariat long terme, ou moyen terme VMLT. Ils désignent des missions hors cadre, allant de deux mois à un an. Les chantiers internationaux On pourrait croire qu’il s’agit de missions de volontariat pour faire de la construction. Tout faux ! Les chantiers sont des formes de volontariat, hors cadre, de court terme, adaptées aux jeunes sans formation ni expérience préalable. Ils ne se limitent pas à la construction. On peut aussi faire de l’animation, ou encore participer à des projets environnementaux ou culturels… Le terme chantier implique théoriquement que l’on est accueilli en groupe de volontaires internationaux, pour une durée courte, de quelques semaines. Il ne s’agit pas de missions en situation de crise d’urgence, en contact direct avec les populations les plus fragilisées. Cependant, certaines associations utilisent le terme chantier un peu "à leur sauce", par exemple pour des missions de moyen terme quelques mois. Il s’agit de bénévolat, tous les frais sont donc à votre charge. Attention, certains chantiers et le volontariat non qualifié sont parfois critiquables. Une réflexion personnelle et des précautions particulières sont à prendre avant de se lancer dans du volontariat non qualifié. Voir notre chapitre plus loin sur le volontariat non qualifié. Les faux amis Le tourisme solidaire ou voyage solidaire ce n’est pas du volontariat. C’est du tourisme conscient qui respecte l’environnement et dont les recettes profitent à l’économie locale. Le VIE et le VIA, volontariat international en entreprise ou en administration ce n’est pas du volontariat. Il s’agit de contrats salariés à l’étranger dans des entreprises à but lucratif ou des administrations publiques ambassades, consulats… Humanitaire et développement Le terme humanitaire est très souvent employé pour désigner l’action d’urgence, temporaire, en cas de guerre, de catastrophes naturelles, etc. Le terme développement est utilisé pour l’action de long terme et durable pour l’amélioration des conditions de vie. En réalité, les choses sont plus mêlées. Les grandes ONG qu’on associe à l’humanitaire, comme Médecins du Monde, s’attaquent aussi aux causes des problèmes en faisant de la prévention ou en agissant de manière durable sur le terrain. Dans l’humanitaire on devrait plutôt dire l’urgence, des compétences professionnelles solides sont toujours indispensables. Les associations de coordination et d’envoi de volontaires On parle aussi d’associations ou plateformes d’envoi de volontaires. Il s’agit d’une poignée de grosses associations à but non lucratif. Elles ne créent pas de projets, mais envoient des volontaires en France et à l’international, dans des organisations. Celles-ci agissent directement sur le terrain et n’organisent pas forcément de recrutement par elles-mêmes. Le travail des associations de coordination consiste, dans un premier temps, à repérer des organisations locales qui souhaitent accueillir des volontaires. Elles étudient leur fonctionnement, leur éthique, leur efficacité, l’utilité et la qualité des projets… Elles décident d’en "chapeauter" un certain nombre. Elles remontent leurs annonces de recherche de volontaires sur leurs sites. Elles s’occupent aussi du recrutement et coordonnent l’envoi et l’accueil des volontaires. Autant que possible, elles organisent des formations avant le départ. On y parle en particulier d’aspects inter-culturels. Elles effectuent aussi un suivi réussite des projets, mise à profit des volontaires… Les associations de coordination et d’envoi de volontaires ont des politiques différentes. Elles regroupent des projets dans des domaines plus ou moins ciblés. Elles s’adressent, selon l’association, à des professionnels ou à des personnes inexpérimentées. Elles envoient les volontaires sous contrat et/ou hors cadre… Par exemple, Solidarité Jeunesse cible plus particulièrement des projets qui permettent d’envoyer des jeunes peu ou pas expérimentés, essentiellement dans les domaines de l’environnement, de la culture, de la construction, dans des actions d’ordre sociales et d’éducation. Elle envoie les volontaires sous contrat SVE ou dans des chantiers hors cadre donc. Ces associations se donnent aussi très souvent une mission de promotion, d’information et d’orientation sur le volontariat au sens large. Retrouvez la liste de toutes les associations d’envoi de volontaire aux chapitres ci-dessous Les principaux répertoires d’annonces, récapitulatif global Avant de se lancer dans le volontariat Connaître ses motivations Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. Socrate, philosophe renommé Les motivations qui nous poussent à vouloir faire du volontariat de solidarité sont nombreuses, complexes et sont souvent plus ou moins inconscientes. Il est important de faire un peu d’auto-analyse pour identifier clairement ses motivations propres, les hiérarchiser, savoir à quel point on est prêt à s’investir et ainsi être mieux à même de bien orienter ses recherches de missions et arriver sur place avec l’attitude positive de celui qui sait exactement pourquoi il est là. Être clair avec soi-même évite d’être déçu et d’en faire porter les conséquences à ceux qui nous accueillent. Socrate, le fameux philosophe en question Crédit Socrate, Shutterstock Les motivations spécifiques du voyageur Pour le grand voyageur, qui envisage le volontariat comme une parenthèse au cours de son parcours, faire du volontariat de solidarité à l’étranger est un moyen de vivre une expérience exceptionnelle au plus proche d’une culture différente, de voir par soi-même les problèmes dont on entend seulement parler chez soi, de donner un peu de sens à un voyage autrement un peu trop "touristique", tourné sur soi… Mais si l’envie de rencontre et l’enrichissement sur le plan personnel, "sortir des sentiers battus" sont les motivations primordiales et que l’envie de s’engager pleinement et sincèrement pour les autres est seulement secondaire, alors peut-être vaut-il mieux s’orienter vers du volontariat en dehors du cadre de la solidarité voir le chapitre volontariat alternatif. Et puis, on peut aussi voyager dans un but essentiellement touristique, sans faire de volontariat et vivre des expériences fortes, en dehors des sentiers battus, aux plus proches des locaux. Il suffit de s’en donner les moyens et d’avoir un peu l’esprit d’aventure. Pourquoi le volontariat ailleurs ? Attention aux logiques, pays du Sud = besoin d’aide = besoin de moi. Certains, partant de cette logique, n’envisagent pas de partir dans un pays du Sud sans faire de volontariat. C’est mal considérer ces pays qui agissent chez eux pour eux-mêmes et n’attendent pas les bras ballants qu’on vienne les aider. On peut déjà exprimer sa solidarité en agissant chez soi, par des dons et en voyageant selon les principes du tourisme solidaire l’argent dépensé profite aux locaux, on minimise son impact environnemental, etc. En quoi puis-je être utile ? Une fois qu’on est sûr de vouloir faire du volontariat, reste à déterminer comment. C’est évident, la meilleure façon d’aider est de faire ce que l’on aime et idéalement de mettre à profit son expérience professionnelle. Il est tout à fait possible que vos compétences viennent combler un manque localement et soient recherchées par tel ou tel projet. On pense immédiatement aux métiers de la santé, médecins, infirmiers… mais les profils recherchés sont très variés. Il se peut qu’un projet nécessite des volontaires comptables, charpentiers, ingénieurs, informaticiens, enseignants… Pas la peine d’aller chez le conseiller d’orientation cette fois Quand on n’a pas de compétence particulière, on a bien peu de chance d’être très utile concrètement. Il ne faut pas pour autant proscrire le volontariat. On apporte toujours avec soi sa différence culturelle ce qui peut être enrichissant pour les locaux qui en retirent une certaine ouverture sur le monde. Sur le plan personnel, on acquiert des savoirs-faire et des savoirs-être, une plus grande compréhension des enjeux de la solidarité et finalement l’expérience du volontariat "là-bas" est souvent une étape dans un processus d’engagement qui vous permettra de vous rendre plus utile plus tard. Dans les pays du Sud, très souvent, en tant que volontaires, on participe à financer des organisations locales qui font bon usage de cet argent. Attention tout de même, le volontariat non qualifié soulève beaucoup de questions éthiques qu’il ne faut pas prendre à la légère. On en parle dans le chapitre faut-il vraiment faire du volontariat ? Trouver une mission de volontariat sous contrat Comme expliqué plus haut dans le chapitre, signer un contrat de volontariat donne le statut officiel de volontaire, avec les droits et protections spécifiques qui dépendent du contrat. Moins de 6 mois, c’est possible Quand on est un grand voyageur, en cours de tour du monde par exemple, on ne prévoit généralement pas de s’engager plus de 6 mois dans son parcours pour faire du volontariat. Les possibilités de volontariat sous contrat de courte durée sont assez réduites. C’est bien simple, il n’existe que le SVE. SVE, service volontaire européen Les volontariats en SVE EVS en anglais se font toujours au sein de l’Europe, pour une durée de 2 à 12 mois maximum. Le volontaire est pris en charge totalement et reçoit, en plus, une indemnité dont le montant est variable selon le pays et la mission. Les SVE sont toujours des missions d’intérêt général, dans des domaines variés, excluant les situations d’urgence où les volontaires seraient exposés à des risques. Pour postuler à une offre, il faut avoir moins de 31 ans et être originaire d’un des pays européens partenaires. Il n’y a aucun prérequis technique, à part une maîtrise minimum de l’anglais. Il faut postuler au moins quatre mois à l’avance, envoyer une lettre de motivation et un CV en anglais. La plus grande base de données d’annonces de missions se trouve sur le site officiel du SVE, le Portail Européen de la Jeunesse. Pour trouver encore d’autres annonces, on peut consulter directement les très nombreux sites des organisations d’envoi, de coordination et d’accueil SVE. La liste complète des organisations accréditées SVE se trouve sur le Portail Européen de la Jeunesse par thème d’action et par pays. Le plus simple est de contacter dans un premier temps un organisme d’accueil et de postuler. Si on est accepté, il faut obligatoirement passer par une organisation d’envoi et de coordination qui prend en charge les SVE. La plus importante en France pour les SVE est Solidarités Jeunesses. Elle se chargera de tout l’administratif, de la coordination de l’envoi avec l’organisation d’accueil et de la préparation avant le départ. 6 mois minimum, 1 an ou plus S’engager plus de 6 mois comme volontaire, c’est une décision qu’on mûrit longtemps. Un tourdumondiste envisage rarement une expérience de ce type au milieu d’un voyage de découverte essentiellement touristique. Les grands voyageurs déjà "expérimentés" développent très souvent des valeurs humaines et un état d’esprit beaucoup plus tourné vers les autres. Ils ressentent souvent au bout d’un moment le besoin d’arrêter de voyager pour voyager. Mais ils ne se voient pas reprendre leur ancienne vie dénuée "d’esprit d’aventure" et se posent très souvent des questions existentielles sur leur utilité profonde et le sens de la vie oui, oui. Pour ceux-là, le volontariat de long terme à l’étranger peut être une expérience à considérer. Service civique volontaire À l’origine, le service civique ou civil était une alternative au service militaire. Aujourd’hui, il s’agit d’un type de contrat de volontariat qui sert l’intérêt général, dans la solidarité, l’environnement, la culture, la citoyenneté ou l’éducation. Il faut avoir moins de 26 ans ou jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap. La grande majorité des offres sont en France, mais quelques-unes se situent à l’étranger. Ces dernières sont beaucoup plus prisées. Le service civique est indemnisé environ 500 euros par mois. La durée d’un service civique est de six mois minimum et d’un an maximum. Il n’y a aucun pré requis en termes de formation, de compétences particulières, d’expériences professionnelles ou bénévoles préalables. La majorité des missions de service civique sont référencées sur le site officiel du SCV VSI Volontariat de Solidarité International Le VSI est un type de contrat de volontariat adapté à l’engagement de long terme. Les missions en VSI requièrent le plus souvent une formation ou une expérience professionnelle. La durée des missions est de minimum un an et de maximum six ans. Ce type de contrat est le plus protecteur. Il garantit une formation de départ, une indemnité sur place, certains avantages en nature, la prise en charge du voyage, une assurance, une indemnité de réinsertion, une validation d’acquis officielle, etc. Il est intéressant de savoir que l’engagement en VSI est un motif légitime de démission. On touche donc normalement des indemnités chômage. 27 associations en tout sont agréées pour l’envoi de volontaires en VSI. Voici dans ce tableau la liste complète des assos d’envoi de volontaires en VSI avec leur description, domaines d’action, les profils qu’elles recherchent… Le site officiel d’information sur le VSI est VNU, Volontariat des Nations Unies Le VNU est un contrat de volontariat qui s’adresse aux personnes très qualifiées. Il faut avoir plus de 25 ans, au moins un bac+2 et deux ans d’expérience professionnelle pour être recruté. La grande majorité des missions durent entre six mois et un an. Il faut quatre à six semaines entre le contact initial et l’envoi sur le terrain. Le volontaire en VNU reçoit une indemnité mensuelle, une indemnité de réinsertion, ainsi qu’une assurance santé et rapatriement. Pour un VNU, on ne postule pas à une mission, mais on dépose juste son CV. Les associations des Nations Unies sur le terrain viennent ensuite proposer aux personnes sélectionnées une mission correspondant à leur profil. Il est aussi possible d’être volontaire dans son pays et même d’être volontaire en ligne. Les différentes associations des Nations Unies UNICEF, UNESCO… placent toutes leurs annonces sur le site Mission d’observation civile, Volontaire pour la paix L’intervention civile de paix repose sur le principe de la non-violence pour défendre les droits de l’homme et tenter de résoudre des conflits. Quelques rares ONG envoient des volontaires étrangers civils, non armés, sur le terrain de conflits pas de guerres ouvertes. Ils ont une mission d’observation, d’information, d’alerte ou de médiation, pour réduire ou faire cesser la violence. Selon le financement, les volontaires signent un contrat de volontariat français SVE ou VSI, dans le cas contraire on signe un contrat spécifique ne donnant pas le statut officiel de volontaire. Il spécifie qu’au minimum les frais d’envoi, les assurances et le coût de la vie des volontaires sur place sont toujours pris en charge. Les Peace Brigades, les volontaires pacifistes Crédit Peace Brigades international Le Collectif Guatemala et surtout la Peace Brigade International PBI envoient quelques volontaires chaque année sur le terrain. Les volontaires doivent recevoir une formation de plusieurs semaines dans leur pays d’origine. L’engagement minimum est généralement d’une année. Trouver une mission de volontariat hors cadre Le volontariat sous contrat est très sélectif. Il s’organise difficilement en cours de voyage et impose des durées d’engagement généralement assez longues. En hors cadre et donc en tant que "bénévole", il faut, dans l’immense majorité des cas, financer entièrement sa vie sur place soi-même et souvent aussi ajouter une participation au financement de l’organisation d’envoi et d’accueil. Malgré tout, cela reste la formule la plus simple et donc la plus adaptée pour faire du volontariat de solidarité pour les grands voyageurs. On peut trouver des missions de toutes durées, très qualifiées ou pas du tout et dans toutes sortes de domaines. Rechercher parmi les organisations officielles, c’est bien Il existe des milliers d’organisations qui accueillent et envoient des volontaires hors cadre à l’étranger. Une bonne façon de faire le tri est de commencer ses recherches parmi les organisations financées par le Ministère des Affaires Étrangères. En effet, on peut considérer cette reconnaissance officielle comme une sorte de "label de qualité". La majorité d’entre elles n’envoient des volontaires que sous contrat, mais pas toutes. Allez voir notre chapitre suivant Les répertoires d’annonces principaux et faites vos recherches dans les listes en utilisant les termes bénévolat, volontariat hors cadre, volontariat moyen/long terme, ou chantiers. Chercher sur place Que l’on ait fait des recherches préalables ou non sur internet, pendant un tour du monde, on a facilement l’occasion de découvrir des initiatives locales, directement sur place. Par simple politesse, essayez de les contacter par email ou téléphone avant de vous présenter sur place. On rencontre parfois au cours de son voyage, par hasard, des volontaires à qui il ne faut hésiter à poser des questions. L’association internationale France Volontaire a un réseau d’espaces de volontariat des bureaux pour être clair dans de nombreux pays. Ils peuvent vous aiguiller vers une bonne organisation locale, même en dehors de leur propre réseau. Cette façon de s’y prendre a le grand avantage de permettre de se rendre compte par soi-même du fonctionnement des choses et de la manière concrète dont on peut se rendre utile avant de s’engager. Le contact direct vous permet d’être absolument sûr que vous serez apprécié pour ce que vous pouvez apporter. De plus, vous conservez ce qui fait le bonheur de tous les jours pendant un tour du monde, votre flexibilité. En effet, en vous organisant à l’avance et en passant par une plateforme de coordination de volontariat, vous devez prévoir votre date d’arrivée dans un endroit précis. C’est une contrainte. Chercher sur place ça marche bien Crédit main porte en bois, Shutterstock Plateformes de mises en contact internationales On a trouvé quelques sites bien pratiques qui font uniquement de la mise en relation entre postulants et organisations locales qui cherchent des volontaires. Ces plateformes sont des grands listings d’annonces du monde entier rien de plus. Elles ne font pas du tout le tri parmi "bons ou mauvais projets", "bonnes ou mauvaises" organisations, ni aucun contrôle ou suivi. On y trouve plein de projets certainement très bien, mais attention, on a aussi constaté que ces sites sont truffés d’annonces de projets très critiquables. Aucun contrat n’est jamais signé, il s’agit donc toujours de bénévolat hors cadre. Worldwidehelpers Worldwidehelpers est un site anglais. Leurs mentions légales indiquent qu’ils sont à but non lucratif financés par les dons et leur service est gratuit. Volunteerworld offre exactement le même service que Worldwidehelpers, mais ce site est bien à but lucratif. Volunteerworld se finance en prenant un pourcentage sur les frais de participation des volontaires aux projets. Cela pousse à la marchandisation du volontariat, ce qu’on trouve mal. D’ailleurs, on y trouve énormément d’annonces d’agences de voyage de volontourisme. On préfère donc Worldwidehelpers. Workway, Helpx à la différence de Volunteerworld et Worldwidehelpers, Workaway et Helpx sont des sites d’annonces de jobs bénévoles dans tous les types de domaines. On y trouve entre autres pas mal d’annonces concernant du bénévolat de solidarité. Comme il est clair dans le principe même du site que les annonces listées ne doivent normalement pas impliquer d’échange d’argent on y trouve beaucoup moins de projets "un peu louche". On doit simplement payer une vingtaine d’euros pour obtenir les infos de contact liées aux annonces pendant deux ans. Des précautions à prendre Attention, en hors cadre et en dehors des organisations "officielles" plus encore, on trouve tout et n’importe quoi et on peut facilement se retrouver à faire du mauvais volontariat dans une organisation ayant des comportements peu éthiques ou même à but en réalité complètement commercial et lucratif. Il faut absolument se renseigner de manière approfondie sur les missions et organisations pour éviter de mal tomber voir plus loin les chapitres trouver un organisme de volontariat responsable et missions de volontariat à considérer éviter Les principaux répertoires d'annonces, récapitulatif global Au niveau mondial, il existe un nombre incalculable d’organisations qui envoient et accueillent des volontaires. Il est donc impossible d’en faire une liste absolument exhaustive. Ci-dessous, voici une liste synthétique, probablement la plus complète du web. On a retenu en priorité, les répertoires d’annonces d’organisations reconnues officiellement par la France. Ce chapitre reprend les sites déjà cités précédemment, qui sont spécialisés par types de contrats et en contient d’autres, plus généraux, sur lesquels on trouve des missions sous tous types de contrats, ou hors cadre. Répertoires d’annonces de sites gouvernementaux Le Corps Européen de la Solidarité Le Corps Européen de la Solidarité vient d’être créé en décembre 2016, mais ne devrait réellement démarrer qu’au printemps 2017. On peut déjà s’informer et s’inscrire à partir du Portail Européen de la jeunesse et sur leur page Facebook. Le CES fonctionnera comme un portail d’annonces. C’est un service officiel de mise en relation entre les postulants et les organismes agréés associations, entreprises, ONG, etc. qui proposera des missions dans le domaine de la solidarité en Europe. On s’inscrit et on crée un profil détaillé comprenant notamment son CV. Les postulants peuvent rechercher un organisme et les organismes eux aussi peuvent rechercher les profils et contacter ceux qui les intéressent. On y trouvera des missions en volontariat de tous types sous contrat uniquement, mais aussi des offres d’emploi avec contrats de travail dépendant de la législation du pays. Seuls les jeunes de moins de 30 ans de l’Union Européene pourront postuler. Les jobs et missions auront une durée comprise entre deux et douze mois. Les associations de coordination et d’envoi de volontaires Au cas où vous auriez lu en diagonale, vous trouverez la définition exacte des associations de coordination et d’envoi de volontariat précédemment, dans le chapitre Un peu de vocabulaire. Action d’Urgence Internationale Compagnons Bâtisseurs Concordia Études et Chantiers/UNAREC Jeunesse et Reconstruction Service Civil International, SCI Solidarités Jeunesses Union REMPART Gingko Planète Urgence Service Volontaire International Volontaires Nature, A Pas de Loup Cybelle Planète Coordination Sud Le méga listing d’annonces global Coordination Sud est la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale. À peu près toutes les organisations d’envoi de volontaires françaises en font partie, y compris les associations de coordination et d’envoi listées ci-dessus, soit environ 130 en tout. Coordination Sud propose un répertoire d’annonces qui regroupe les offres de missions de volontariat tous types de contrats et hors cadre, d’emploi et de stage d’une bonne partie de ses membres, ainsi que d’acteurs extérieurs. C’est donc un endroit incontournable pour faire ses recherches. Voir le répertoire d’annonces de Coordination SUD Plateformes de mises en contact internationales Worldwidehelpers – Volunteerworld – Workaway – Helpx – Voir ci- dessus pour en savoir plus sur les plateformes de mises en contact internationales. Listes des organisations officielles qui envoient des volontaires à l’étranger La liste complète de Ritimo Ce n’est pas un répertoire d’annonces, mais la meilleure liste existante des organisations qui envoient des volontaires à l’étranger. Chaque organisation ayant généralement sur son site une rubrique annonces, cette liste est extrêmement pratique. Elle se trouve dans le Guide des acteurs de la solidarité. Il s’agit d’un livre édité par les éditions Ritimo. Parmi tous les acteurs de la liste environ 350, le guide dénombre plus d’une centaine d’organisations qui envoient des volontaires à l’étranger. Le critère de sélection principal est qu’elles soient toutes officiellement soutenues par la France. Chacune des organisations est décrite assez précisément. C’est idéal pour trouver celle qui vous correspond. Ce livre est malheureusement épuisé, mais comme on pense que cette liste est extrêmement utile et pratique dans une recherche de volontariat, on prévoit de la recopier ici très bientôt si on obtient l’accord de l’éditeur. En attendant, il est possible de consulter le Guide des acteurs de la solidarité dans un des centres d’information sur la solidarité Ritimo. Ces centres sont nombreux et méritent une visite. Il y en a sûrement un près de chez vous. Ils ont plein de documentation et d’autres livres qu’on conseille dans notre chapitre en savoir plus. La liste de tous les centres Ritimo ici. Crédit Ritimo Focus sur le volontariat dans l'environnement, l'écovolontariat C’est quoi L’écovolontariat consiste à offrir son travail dans des missions de préservation de l’environnement et de la vie animale. Il ne faut pas le confondre avec l’écotourisme, ou le tourisme équitable et solidaire qui sont des formes de tourisme respectueuses de l’environnement et des populations locales, mais où l’on ne travaille pas. Trouver des missions d’écovolontariat On trouve des missions d’écovolontariat de la même façon que n’importe quel autre type de volontariat. C’est-à-dire de manière indépendante, en contactant directement les ONG et organisations locales qui travaillent sur le terrain ou en passant par les plateformes de coordination et d’envoi de volontaires. Quelques Plateformes spécialisées écovolontariat Cybelle planète – Volontaires Nature, À Pas de Loup – J’agis pour la nature Volontariat ou écovolontariat ? Le volontariat dans l’urgence ou le développement implique un travail rapproché avec les populations locales. Ce sont elles qui subissent les conséquences négatives au cas où l’on choisirait une mauvaise mission ou une mauvaise organisation. Dans l’écovolontariat même dans ce cas, les dégâts sont tout de même généralement moins importants. Attention aux pièges Premièrement, il se peut qu’à y regarder de près les projets ne soient pas scientifiquement solides. Dans l’univers de l’écovolontariat, le risque qu’on en veuille à votre argent et qu’on ne s’intéresse finalement pas tellement à ce que vous faites sur place est plus important. C’est encore plus courant dans le bénévolat avec les animaux. Il faut bien se renseigner avant de s’engager. Les organisations, surtout dans les pays du Sud, qui imposent une participation financière au fonctionnement de l’association hors coût sur place sont particulièrement répandues. Ce coût peut être acceptable voir le chapitre payer pour être volontaire, c’est normal ? ou carrément abusif, ce qui est le cas dans les agences de volontourisme à but lucratif qui sont à éviter voir le chapitre les agences de volontourisme. Parfois, les structures locales sont en fait des centres touristiques qui, sous couvert d’écovolontariat, font venir des étrangers qu’ils considèrent avant tout comme des clients. Être cohérent Certaines formes de voyages sont ultra-polluantes. Le tourdumondiste moyen prend plus de dix fois l’avion en un an. Voyager de cette façon et faire de l’écovolontariat c’est plutôt paradoxal. Il semble assez évident qu’avant de chercher à agir sur les conséquences de la pollution, il vaut mieux commencer par polluer le moins possible soi-même. On peut voyager loin et très longtemps en polluant extrêmement peu. C’est même assez facile quand on voyage longtemps et on vous encourage à essayer. C’est le thème d’un de nos dossiers ultra-complet sur ce site Limiter son empreinte écologique en voyage. Un bon livre sur le sujet Un bon bouquin sur l’écovolontariat L’excellente association Aventure du bout du monde ABM a publié un livre Le tour du monde de l’écovolontariat. Laurence Dupont l’auteur y donne plein d’explications vraiment utiles pour comprendre le monde de l’écovolontariat et plein d’adresses et de descriptions de lieux et d’associations pour trouver des missions dans le monde. Vous pouvez l’acheter ici. Faut-il vraiment faire du volontariat ? Le problème du volontourisme Faire du volontariat pendant son tour du monde, c’est du volontourisme ! Les tourdumondistes qui pratiquent le volontariat s’engagent généralement sur de courtes périodes, excédant très rarement plus de trois mois. Leur venue en terre étrangère n’est pas prioritairement motivée par le volontariat, mais par le tourisme. À ce titre, même si les tourdumondistes volontaires ont trouvé par eux-mêmes une organisation locale dans laquelle s’engager et que la partie volontariat et la partie touristique s’enchaînent, on peut parler de “volontourisme”. Ce terme est souvent utilisé de manière péjorative. C’est parce que le volontourisme pose des questions éthiques très complexes sur lesquelles il faut réfléchir avant de s’engager de manière irresponsable et, finalement, faire plus de mal que de bien, sans même en prendre conscience. Il ne s’agit pas ici de décourager complètement le volontourisme, mais de vous aider à choisir de manière critique, consciente et responsable les organisations dans lesquelles vous allez vous investir, pour que votre expérience de volontourisme soit bénéfique pour vous-même autant que pour la communauté d’accueil. Comprendre le business du volontourisme Le volontourisme s’est développé à un rythme hallucinant ces dernières années. En dehors du volontariat sous contrat, on demande presque toujours aux volontaires de participer financièrement au fonctionnement des structures qui les encadrent, en plus de leur coût sur le terrain. On parle de milliards de dollars apportés chaque année de cette façon “aux pays pauvres”. Cette énorme quantité d’argent a bouleversé le secteur du volontariat. Pour capter cette manne financière, de nombreuses organisations locales cherchent à attirer les volontaires, quels qu’ils soient, de façon irresponsable. Des organisations pas si bienfaitrices que ça ont pour but réel d’enrichir quelques personnes. Et puis, les agences de volontontariat commerciales se sont multipliées. Le problème des agences de volontariat commerciales Grâce à un “excellent” marketing, elles trustent les premières places dans les moteurs de recherche. Les plus connues sont le WEP, Working Abroad et Project Abroad. Bien qu’elles utilisent les mêmes codes et le même vocabulaire que les organisations à but non lucratif, il s’agit d’entreprises commerciales qui vendent des séjours de volontariat au prix fort, près de 2500 € le séjour de deux semaines, billets d’avion non compris. Bien que beaucoup des projets qu’elles portent ont un impact indéniablement positif, on vous recommande vivement de les éviter et on vous explique pourquoi… Entreprise commerciale et humanitaire, c’est incompatible ? Comme toute entreprise, elles font des profits et rémunèrent des actionnaires. Le principe même qu’un très petit nombre de personnes à leur tête puissent librement disposer de l’ensemble des bénéfices alors même qu’elles oeuvrent dans l’humanitaire nous paraît très critiquable. L’humanitaire n’est pas un secteur d’activité comme les autres. Il nous semble que le modèle associatif à but non lucratif lui est mieux adapté. Il donne aux adhérents le droit de vote et donc un pouvoir de contrôle sur la direction et protège de potentielles dérives. Project Abroad la plus importante des agences de volontariat commerciales déclare 7 % de bénéfices, plus de deux millions d’euros par an. Le montant des dividendes versés aux actionnaires quelques personnes est déclaré “modeste” selon leurs termes, tout de même environ 600 000 € par an en moyenne sur les cinq dernières années cf dont près de 75 % pour Peter Slowe le créateur de l’entreprise, à qui on doit reconnaître le mérite d’avoir investi personnellement dans le capital et d’assumer les risques de la conduite de la société. On vous laisse juger si ça vous semble exagéré. Missions trop chères, de l’argent mal dépensé Le tarif important des séjours se justifie principalement par des coûts organisationnels réellement élevés. La part revenant directement aux organisations locales partenaires est infime. Cependant, ce qui nous gêne le plus dans ce modèle de volontariat, c’est qu’il s’adresse avant tout aux jeunes sans expérience ni qualification. Dans bon nombre de projets, le prix du séjour de deux semaines d’un seul volontaire permettrait de créer un ou même plusieurs emplois locaux salariés à l’année à des tâches équivalentes ou plus qualifiées, ce qui aurait bien plus d’impact pour lutter contre les problèmes ciblés. Project Abroad dans le collimateur des médias et des pros du secteur En tant que leader dans son domaine, Project Abroad est aussi la plus controversée. Certains professionnels d’associations reconnues qui envoient des volontaires à l’étranger, comme Nago Humbert, président de Médecins du Monde ou Pierre de Hanscutter, celui du SVI, lui reprochent notamment de confier des tâches qualifiées à des volontaires sans aucune expérience ou diplôme dans le domaine de l’enseignement et même dans celui de soins médicaux. Pierre de Hanscutter s’inquiète de l’éthique de Project Abroad. À un journaliste du journal Le Temps, il déclare “c’est la Disneylandisation de la misère”. Effectivement, en regardant une des vidéos de l’entreprise, on a plutôt envie de se ranger à son avis “Que penserait ce Ghanéen atteint de la lèpre, s’il savait que le jeune étranger blanc sans aucune qualification qui fait son bandage a payé plusieurs milliers d’euros son court séjour ?” Nous, on y voit quelqu’un à l’utilité très discutable qui “joue au docteur” et véhicule une image néo-colonialiste. Pour Project Abroad, c’est un stage pour tester son projet professionnel. Particulièrement inquiétante, une enquête d’Al Jazeera de 2012 a montré comment Project Abroad a été impliqué dans une affaire sordide d’orphelinat au Cambodge, tourné en business, où les enfants étaient maltraités et où l’un de leurs volontaires a été condamné pour “abus sur mineur”. De quoi questionner la façon dont Project Abroad sélectionnait ses partenaires et ses volontaires au moment des faits. Face à l’accumulation de critiques négatives, bien que Project Abroad ne manque pas d’arguments pour se défendre et semble réagir et améliorer ses pratiques, on préfère rester méfiants. Mini reportage sur Project Abroad En savoir plus Les arguments et témoignages à charge contre ces agences sont encore très nombreux et ont tendance à les diaboliser de façon sans doute excessive. On vous recommande de vous faire votre propre avis en consultant leur site internet d’un regard ouvert, mais critique, en regardant le reportage ci-contre et en lisant un des articles et reportages de la très complète revue de presse de sur ou celle de Non au tourisme humanitaire, à commencer par celui du quotidien Le Soir Le nouveau tourisme de la misère» payer pour aider des réfugiés. Les dangers du volontariat sans qualification dans le secteur de la solidarité internationale Plutôt que de choisir un engagement un peu au hasard, le mieux est donc de prendre le temps d’en trouver un qui puisse correspondre au mieux à vos compétences. Tout le monde n’a pas de capacités particulières à offrir lors d’un volontariat. On peut penser que la bonne volonté et l’énergie sont suffisantes pour se rendre utile. C’est vrai, en général. Pourtant, quand il s’agit de volontariat dans le secteur de l’urgence ou du développement peut-être le plus complexe qui soit et à l’étranger dans un pays pauvre, alors, selon nous, ça ne suffit généralement pas. Campagne Aider plus loin, Une hippie passe un entretien d’embauche Cette pub polémique de Solidarité Internationale est tout de même trop catégorique à notre goût Volontariat non qualifié, être considéré comme un portefeuille Le web regorge d’annonces pour des volontaires, même sans aucune expérience ou savoir-faire particulier. Comme expliqué plus haut, ce nombre impressionnant s’explique avant tout par le fait que faire venir un volontaire est un excellent moyen de financement. En épluchant les annonces, on s’aperçoit que la cotisation très couramment demandée est d’environ 200 à 500 euros par mois, parfois bien plus. C’est largement supérieur au salaire mensuel moyen de la plupart des pays d’Afrique 87 € au Sénégal. Il est difficile de savoir si on sera vraiment apprécié pour son travail sur le terrain ou avant tout considéré comme un moyen de renflouer les comptes. Quand on est complètement inexpérimenté, le doute est largement justifié. On peut d’ailleurs aussi se poser la question, dans une moindre mesure, quand on est qualifié. À notre avis, l’argent fausse les relations. Il y a une souvent une certaine hypocrisie dans le contrat de départ. Si on veut être sûr d’être apprécié sincèrement pour ce que l’on fait, alors il ne faudrait pas payer plus que ce que l’on coûte pour être volontaire. Ceci dit, il n’est pas inacceptable de payer un peu plus. On parle plus en détail de cet aspect monétaire dans le chapitre qui suit Payer pour être volontaire c’est normal ? The Voluntourist Ci-dessus, un mini docu très pertinent de Chloé Sanguinetti sur le volontourisme. Prenez le temps de le regarder. Le volontariat, une nouvelle sorte de colonialisme L’expression est peut-être un peu forte. Pourtant, la simple présence en tant que volontaire occidental dans un pays pauvre du Sud a un impact qu’on peut estimer négatif. L’image de l’Occidental privilégié qui vient en sauveur régler les problèmes de “ces pays pauvres qui ont tant besoin de leur aide” est répandue. Il y a quelque chose d’infantilisant à voir débarquer de riches étrangers occidentaux toujours plus nombreux chez soi pour venir aider à régler nos problèmes “à notre place”. C’est encore plus vrai dans les pays qui ont une histoire coloniale. Quand ces Occidentaux sont, en plus, non qualifiés et viennent aider à des tâches qu’on est capable de faire soi-même, c’en est presque humiliant, d’autant plus que tout le monde sait que l’argent qu’ils ont dans les poches permettrait de faire tellement plus. Même en arrivant avec toute l’humilité du monde, il faut l’accepter, venir faire du volontariat dans un pays du Sud, c’est contribuer à alimenter presque inévitablement cette vision des choses. Volontariat non qualifié, faire plus de mal que de bien C’est justement quand les volontaires ont le moins de savoir-faire qu’ils sont les plus susceptibles d’intégrer un organisme non éthique ou de s’engager dans une mission dans laquelle ils auront un impact finalement plus négatif que positif sur les communautés locales, voir plus loin Les missions de volontariat à éviter Alors il ne faudrait pas faire de volontariat non qualifié à l’étranger ? On n’est pas si catégorique. Les volontariats où l’on ne travaille pas directement avec les populations très fragiles sont beaucoup moins risqués, par exemple dans la culture, la conservation du patrimoine ou l’écovolontariat… Cependant, c’est bien notre avis dans les cas ou le volontariat se déroule dans l’action d’urgence. On pense aussi qu’il vaut mieux éviter le volontariat dans les “pays pauvres” du Sud dans le secteur du développement, à moins d’avoir trouvé un très bon projet adapté, dans un bon organisme, après les recherches et vérifications approfondies indispensables et d’être formé efficacement avant le départ et sur place, d’être bien encadré et de s’engager sur une période suffisamment longue. A contrario, quand on vient avec des compétences particulières qui manquent sur place et sont demandées, le travail du volontaire peut être beaucoup plus rapidement efficace et avoir un impact bien plus positif sur les communautés locales. Même s’il y a toujours un aspect “paternaliste” négatif à notre présence en tant que volontaire occidental, ça vaut le coup. Alors, comment se rendre utile autrement ? En faisant un don à un bon organisme. En adoptant un comportement et des habitudes de consommation en accord avec ses valeurs. En s’investissant dans une association chez soi. En développant les compétences qui permettront de s’engager plus efficacement une prochaine fois. En choisissant un engagement de long terme, comme un VSI, au cours duquel on sera formé pour acquérir les compétences nécessaires à sa mission. En s’intéressant à la politique, au contexte global, aux relations internationales et à son impact sur les pays du Sud. En votant pour les candidats qui vont agir pour les changements qu’on veut voir dans le monde. Et si votre priorité est plutôt l’enrichissement personnel et les rencontres fortes au plus proche des locaux, il existe d’autres formes de travail volontaire en dehors du champ de la solidarité au sens strict. Par exemple, le Wwofing et le Twaming. On vous en parle plus loin dans le chapitre Les formes de volontariats alternatives Payer pour être volontaire c'est normal ? En volontariat hors cadre bénévolement on demande dans l’immense majorité des cas de payer. Pourquoi devrait-on payer, alors qu’on propose déjà de travailler gratuitement ? Voilà de quoi vous faire votre avis. Les coûts normaux du volontaire Premièrement, c’est compréhensible, il faut le plus souvent payer son coût sur place, hébergement, nourriture, transports, etc. Ensuite, si on passe par une plateforme d’envoi de volontaires, il est aussi demandé de participer à son financement à hauteur d’environ 100 à 200 € généralement. On peut le comprendre, car il s’agit d’organismes à but non lucratif. Elles ne sont pas toujours subventionnées à 100 % par l’État. Même les campagnes de dons en plus, ne suffisent pas toujours à couvrir leurs frais de fonctionnement. Et puis, leur utilité est évidente voir la définition détaillée dans le chapitre un peu de vocabulaire Participer en plus au financement de la structure d’accueil pour ou contre ? En volontariat hors contrat, on doit aussi presque toujours participer au financement de la structure qui nous accueille. Le plus souvent, dans les pays pauvres, elles ne reçoivent aucun financement public. Leur survie dépend parfois en grande partie des participations versées par les volontaires. En ce sens, cette participation financière est parfaitement acceptable et même une bonne chose. De plus, la participation généralement demandée 200 à 400 euros le mois représente beaucoup en comparaison du niveau de vie d’un pays pauvre, mais dans le budget d’un voyageur occidental, c’est peu. On dépenserait finalement plus à voyager en simple touriste. Sur le plan du développement personnel, être volontaire peut apporter beaucoup. Quand on est inexpérimenté, on retire certainement plus de l’expérience pour soi-même que ce qu’on apporte concrètement par son travail. On peut voir cet argent comme une façon de remercier ses hôtes. Cependant, donner dans ces conditions, c’est établir un rapport marchand qui pervertit une belle relation, à l’origine complètement altruiste et désintéressée. Cela tend à créer une certaine hypocrisie dans les relations aidant/aidé. À quel point est-on apprécié pour son action sur place ? Une responsable de Planète Urgence nous le confirme, certains projets présentés par les organisations locales sont dit-elle “des coquilles vides servant à attirer les volontaires et leurs dons en argent”. Nous, on trouve que ce n’est sain que quand le postulat de départ est bien transparent. Quelle valeur donne-t-on à notre travail ? Combien coûte-t-on ? Combien rapporte-t-on ? Où va vraiment cet argent ? On préférerait ne pas se soucier de ces questions. Et si on faisait plutôt un don ? Il faut se demander que se passerait-il si l’argent que l’on dépense pour faire cette mission était confié directement à des organisations efficaces oeuvrant déjà sur le terrain ? Aurait-t-il un impact supérieur à mon action sur place ? La mission pourrait-elle être confiée à quelqu’un d’autre à moindre coût ? Si la réponse est oui, on peut légitimement penser que cet argent est gâché et sert plus au développement personnel du volontaire qu’à servir une cause. Trouver un organisme de volontariat responsable Voici quelques principes simples pour choisir au mieux une mission de volontariat. Repérer et éviter les agences de volontariat à but lucratif On en parle plus avant dans le chapitre de cet article Comprendre le business du volontariat, les agences commerciales de volontariat en plus d’être extrêmement chères, ont une réputation épouvantable parmi les professionnels du secteur et les médias. On vous conseille de les éviter. Bien que l’on puisse facilement les confondre avec d’authentiques ONG à but non lucratif, il est très facile de les repérer. Ce sont les premiers résultats sur Google. Elles sont les seules à investir de grosses sommes d’argent dans des annonces commerciales sur Google. Les séjours proposés valent plusieurs milliers d’euros. Elles insistent tout particulièrement sur l’intérêt au plan personnel de faire du volontariat découverte, gain d’expérience, enrichissement du CV… Il faut lire les mentions légales pour s’assurer que l’organisme est bien à but non lucratif. L’organisme local accueille-t-il les volontaires non qualifiés en nombre ? Si c’est le cas, mieux vaut se méfier. Il y a des chances qu’il fonctionne essentiellement sur l’accueil de volontaires pour se financer. Les risques sont plus grands que l’organisme ait des comportements pas très éthiques et que les missions confiées à ses volontaires inexpérimentés soient dans la liste des missions à éviter . Mon organisation répond-elle aux besoins réels exprimés par la communauté ? Les locaux savent mieux que personne ce dont ils manquent prioritairement. Une bonne association devrait travailler en relation étroite avec les populations qui devraient exprimer elles-mêmes leurs besoins, avant que les organisations ne tentent de les aider en conséquence. Quand ce sont des organisations extérieures qui les déterminent, elles font très souvent des erreurs de jugement et leurs efforts s’avèrent inutiles. Un besoin apparemment évident peut en cacher un autre plus profond. On peut penser qu’un village nécessite un ordinateur et l’apporter et réaliser finalement que l’électricité dans le village ne fonctionne pas correctement et que l’ordinateur n’est pas utilisé. L’organisation travaille-t-elle de façon durable et sur les causes des problèmes ? Un proverbe dit “Donne à un homme un poisson, il pourra manger un jour. Apprend-lui à pêcher, il pourra manger tous les jours”. L’action durable, en profondeur, c’est mieux. Les solutions temporaires sont plus simples et rapides à mettre en oeuvre, mais, appliquées trop longtemps, elles rendent les communautés dépendantes. Le management de l’association est-il transparent ? C’est le moment d’enquêter, tout d’abord en étudiant le site internet, les mentions légales et en posant directement des questions claires, aussi bien à l’organisation elle-même, qu’à d’anciens volontaires. Qui dirige l’organisation ? Comment l’organisation se finance-t-elle? Comment est utilisé l’argent des donneurs ? Quels sont les résultats obtenus jusqu’à présent ? Comment les employés sont-ils rémunérés ? etc. Il s’agit aussi de s’assurer que personne ne s’enrichit injustement sur le dos de l’association. Passer par une plateforme d’envoi et de coordination de volontaire sérieuse On l’explique en détail plus haut dans le chapitre un peu de vocabulaire les assos d’envoi et de coordination étudient, sélectionnent et suivent les organisations qui oeuvrent sur le terrain et dans lesquelles elles envoient les volontaires. Sans pour autant leur faire une confiance aveugle et ne faire aucune recherche par soi-même, on peut tout de même considérer leur travail comme un label de qualité assez rassurant. Les missions de volontariat à considérer éviter Missions sur-qualifiées Une mission surqualifiée, ça veut dire faire du mauvais travail, ce qui a toujours des conséquences négatives. Pour déterminer qu’une mission est surqualifiée, c’est facile. On peut déjà se demander si on aurait pu nous en confier une identique dans notre propre pays et essayer d’inverser les rôles, de se mettre à la place des locaux. Accepteriez-vous par exemple qu’un jeune volontaire étranger non formé en médecine vous fasse une piqûre ? Professeur de langue On trouve facilement des postes d’enseignants d’Anglais ou de Français pour quelques semaines seulement. C’est l’exemple type de la mission très souvent surqualifiée. Enseigner est un métier exigeant qui ne s’improvise pas si facilement. L’enchaînement des professeurs volontaires sur de courtes périodes ne permet pas un bon suivi des progrès et difficultés des élèves ni d’établir des programmes d’enseignement efficaces. Enfin, le passage d’un volontaire à l’autre se fait difficilement et, quand bien même il n’y a pas d’interruption d’enseignement, il y a bien souvent un manque d’information quant à ce qui a déjà été enseigné ou non. L’enseignement par les volontouristes a toutes les chances d’être de mauvaise qualité et ne devrait probablement pas leur être confié à la légère. Le volontouriste non qualifié ne devrait sans doute pas s’engager à être plus que l’assistant d’un professeur local et titulaire. De toute façon, l’emploi de volontaires comme enseignants est une solution de court terme qui ne règle pas le problème du manque d’enseignants sur place. La solution durable est d’aider à former des professeurs locaux compétents. S’occuper d’orphelins Les volontouristes sont là pour de courtes périodes. Quand l’un d’entre eux s’en va, il est remplacé par un nouveau. Les enfants, eux, peuvent s’attacher et mal vivre ces multiples séparations. Ces changements incessants ont une mauvaise influence sur leur développement et créent une perte affective. Jolanda Van Westering, spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF incite les voyageurs à ne pas aller s’occuper d’enfants dans les orphelinats. Pour elle, il est très clair que si les enfants n’ont pas la stabilité d’un foyer où ils rentrent le soir, les volontaires font plus de mal que de bien. De plus, l’image des petits orphelins a un effet magique. Attention aux orphelinats remplis de faux orphelins qui n’existent que pour mieux capter les volontaires et leur argent. Au Cambodge, plus de 70 % des orphelins auraient des parents selon l’Unicef. Explications d’une spécialiste de la protection de l’enfance à l’Unicef Une mission qui devrait revenir à un local rémunéré Si la mission ne demande pas d’aptitude particulière ou que les compétences nécessaires sont disponibles parmi les locaux, alors on peut s’interroger n’est-on pas en train de prendre un travail rémunéré à un local ? Dans le cas où l’on participe à financer la structure d’accueil pour faire cette mission, ne devrait-on pas plutôt utiliser cet argent pour financer un salaire et développer ainsi l’économie locale, plutôt que de la déstabiliser et de créer du ressentiment envers les volontaires ? Peut-être, dans ce cas, vaut-il mieux se contenter d’un don et s’investir dans une autre mission ? Distribution de matériel et médicaments… Donner est bien plus compliqué qu’on ne pourrait le croire. De nombreuses erreurs ont été commises de cette façon dans le domaine du développement, à grande comme à petite échelle. Mal organisés, les dons peuvent terminer comme déchets, alimenter finalement un marché parallèle, ou déstabiliser l’économie locale… D’un point de vue psychologique, il y a une certaine violence à donner. Le receveur se sent inévitablement redevable et ne peut pas rendre en retour. Un sentiment de dominé dominant se crée et une certaine déresponsabilisation et dépendance s’ensuit. On attend le prochain don. Une forme d’aide plus durable est souvent préférable. Le don matériel n’est pas pour autant à proscrire. Il est souvent irremplaçable. Méfiez-vous des réflexions du genre “Là-bas, ils n’ont rien. Ils seront bien contents.”. Avant de s’engager dans une collecte et une distribution de dons matériels, il faut s’assurer que l’association qui dirige l’opération connaisse suffisamment le terrain. A qui est destiné le don et comment va-t-il être réparti ? Les besoins sont-ils supposés ou correspondent-ils à une demande locale réelle ? Quel est le coût global de l’opération ? Comment la communauté locale dépenserait-elle cet argent si elle en disposait directement ? Il faut considérer les conséquences négatives possibles du don. Campagne des mixeurs pour l’Afrique Si les Africains pouvaient se faire des smoothies, ils seraient tellement plus heureux ! Attention particulièrement aux projets de collectes qui sont établis depuis l’extérieur par des initiatives populaires non professionnelles ou par soi-même, surtout si elles prévoient la distribution de médicaments. Pour aller plus loin, on vous conseille cet article très intéressant “Toutes les manières de rater un don humanitaire” de Sandrine Chastang. Le don, une solution Éditions Ritimo Être un bon volontaire les comportements à bannir On a entendu parler et observé par nous-mêmes des volontaires se comporter de façon franchement “inappropriée” pour ne pas dire pire. On pense qu’en tant que volontaire, plus encore qu’en tant que touriste, on doit surveiller son attitude pour éviter de manquer de respect aux populations qui nous accueillent. Ça fera super sur mon Facebook ! Crédit Radi Aid Ne pas s’intéresser, s’informer Il est primordial de prendre des renseignements avant de s’engager, sans quoi, on peut se retrouver à supporter de mauvaises organisations non éthiques, ou en contradiction avec les besoins des communautés. On pense aussi qu’avant de s’engager, il faut connaître un maximum le contexte et la culture locale. Pour aider efficacement, il faut connaître celui qu’on veut aider. Faire du volontariat ne devrait pas être la première chose que l’on fait en arrivant dans un pays pour la première fois, ou alors en s’étant instruit autant que possible dans les livres et sur internet ou en en suivant une formation avant le départ encadrée par l’organisation d’envoi de volontaires. Ne rien connaître d’une culture peut amener à de vrais impairs. On peut être réellement insultant ou se sentir insulté simplement par méconnaissance. Who wants to be a volunteer? Excellente vidéo, à l’humour noir, qui dénonce le mauvais comportement de certains volontaires Imposer sa culture Dans un environnement dépaysant, on ne peut parfois pas s’empêcher de tout comparer à chez soi. On a vite fait de rabâcher à longueur de temps des “chez moi, c’est comme ci, chez moi, c’est comme ça…”, ce qui devient toujours agaçant à la longue, pour tout le monde. Cela devient franchement mauvais quand on en arrive à des “chez moi, c’est mieux” et des “vous devriez ou ne devriez pas…” Ce genre de tournures de phrases ont tendance à regorger de jugements de valeur et de critiques envers la culture des communautés visitées. Elles sont souvent accompagnées d’une attitude condescendante et d’un certain complexe de supériorité. Il faut garder l’esprit ouvert, de l’humilité et surveiller son langage. L’attitude de gros consommateur en vacances Certains volontaires semblent voir le volontariat comme quelque chose qui se consomme. Ils multiplient les nuits de fête et abusent des photos et partages sur Facebook, à tel point qu’on en vient à douter des vraies raisons de leur engagement. Cette attitude a toutes les chances d’aller de pair avec un vrai manque d’implication et d’aller à l’encontre d’une bonne intégration dans l’organisation d’accueil. Le volontariat, c’est du travail. Il n’y a aucune raison de le prendre moins au sérieux que n’importe quel autre. Véhiculer des stéréotypes sur les réseaux sociaux Pas évident dans un très court post sur un réseau social de donner une idée précise de ce qu’on vit en tant que volontaire à l’étranger. Il faut toujours prendre un peu de recul et faire preuve d’analyse pour s’assurer que la photo et la légende qu’on est sur le point de publier ne véhiculent pas l’image caricaturale “du sauveur blanc” et ne représentent pas les locaux de manière passive, misérable et sans défense. Ce stéréotype bien trop répandu fait du mal. Attention, quand on cherche “à faire des likes”, on a toutes les chances de faire précisément ce qu’il faut éviter. Le site Radi Aid a publié un guide des bonnes pratiques du volontaire sur les réseaux sociaux qui méritent d’être lu. Le volontaire, ce héros des réseaux sociaux Les formes de bénévolat alternatives On peut décider d’offrir son temps pour travailler bénévolement en dehors d’organisations, de façon indépendante et pas nécessairement dans le secteur de la solidarité. Fabriquer sa mission soi-même Travel With a Mission Twamming, Votre projet de volontariat à vous. L’association Travel With a Mission est une plateforme originale qui s’adresse très clairement aux voyageurs qui souhaitent donner un sens à leur voyage, en développant un projet personnel en direction des communautés locales. À la différence du volontariat classique au sein d’une organisation, c’est le voyageur, ou “twammer” dans le vocabulaire de l’asso qui détermine ce qu’il peut offrir savoirs, compétences, expériences et comment, pour le proposer aux communautés visitées et ceci dans tous types de structures ou institutions qui pourraient être intéressées écoles, universités, associations, centres communautaires, hôpitaux, etc., “les twamhosts”. Le site Travel With a Mission facilite la mise en relation des uns et des autres. Un vrai exemple concret Mohammad est un voyageur twammer originaire d’Iran. Il propose au cours de son tour du monde à vélo commencé il y a huit ans de sensibiliser les enfants des pays visités à la protection de la nature. Il apporte son matériel éducatif. Les Twamhosts les écoles du monde le repèrent sur le site et peuvent l’inviter pour faire une intervention. Lire en détail le projet de Mohamed sur le site Twam Le site Travel With a Mission Mohammad dans une école pour sensibiliser les enfants sur l’importance de la nature Crédit Mohammad Le Wwofing bénévolat dans des fermes bio Wwoofing, c’est l’acronyme de World Wide Opportunities in Organic Farms. Il s’agit de travailler bénévolement contre le gîte et le couvert, dans l’une des fermes toujours bio du réseau mondial du wwoofing. Il n’y a jamais d’échange d’argent. Le fond des choses, c’est le partage de valeurs et de compétences. Les fermiers transmettent leur savoir-faire et leur mode de vie. Au-delà de techniques agricoles, on y apprend aussi parfois des méthodes de construction respectueuses de l’environnement. On peut faire du Wwoofing partout dans le monde. Chaque pays a un site spécifique sur lequel il faut s’inscrire et payer une cotisation d’environ 20 euros qui permet d’avoir accès à toutes les annonces. On peut s’engager sur des périodes courtes de quelques jours ou bien de plusieurs mois. Tout dépend des fermiers, selon leurs besoins, leurs disponibilités et leurs capacités d’accueil. On peut faire du wwoofing dans son pays, mais aussi très facilement à l’étranger. Pour les voyageurs, c’est une excellente façon de vivre avec les locaux. On vit de manière conviviale, en groupe, souvent avec d’autres wwoofers. Le site international liste tous les sites nationaux officiels sur le wwoofing. Pour des infos détaillées en français, vous pouvez consulter le site officiel français Du woofing dans une ferme bio Crédit Jacob Dyork Les chantiers participatifs bénévolat dans l’éco-construction C’est l’équivalent du Wwofing, mais dans la construction. Toujours aucun échange d’argent et toujours avant tout une affaire de partage de valeurs et de compétences. Il s’agit cette fois de participer à des chantiers de construction impliquant le plus souvent des techniques et des matériaux écolos. On offre sa motivation et sa force de travail et en échange on est logé, nourri et on y apprend en principe beaucoup. En France, le site de référence est Twiza, le site est beaucoup plus fourni en annonces internationales. C’est entièrement gratuit. Ces sites se rémunèrent grâce aux dons. Travail bénévole contre hébergement Plusieurs sites proposent des jobs bénévoles ponctuels à destination des voyageurs. Sites généralistes Workaway, Helpx ces deux sites listent des milliers d’annonces partout dans le monde. Il peut s’agir d’un peu tout et n’importe quoi garder des animaux de compagnie, gardiennage de maison, réceptionniste dans une auberge de jeunesse, donner des cours particuliers de langue… La contrepartie pour le bénévole c’est le gite, parfois le couvert, ou d’autres avantages en nature. Il n’y a jamais d’échange d’argent. Il faut tout de même payer une cotisation au site pour pouvoir répondre aux offres. C’est environ 20 euros pour deux ans sur chacun des sites Helpx et Workway. On préfère Workway, tout de même beaucoup plus ergonomique et agréable. Gardiennage de maison Quelques sites listent des annonces de jobs qui consistent à faire du gardiennage de maison en l’absence des propriétaires. Pour eux, l’intérêt c’est d’avoir l’esprit tranquille. Une maison habitée a moins de risques de se faire cambrioler. Elle est entretenue. Les plantes sont arrosées et les animaux gardés. Le gardien, lui, profite du confort d’une maison gratuitement. TrustedHousitters est la référence du genre, avec le plus grand nombre d’annonces. C’est aussi le site le plus cher 83,88 € par an Mind My House 20 $ par an House Carers 50 $ par an Nomador Trois candidatures gratuites, 35 $ par trimestre, 89 $ par an et c’est tout en Français Équipier sur un bateau contre transport gratuit Un voilier nécessite plusieurs personnes pour naviguer confortablement et en sécurité. Les chefs de bord recherchent souvent des équipiers pour les aider à manoeuvrer ou à tenir la barre pendant qu’ils se reposent. Bien sûr, savoir naviguer est un atout pour être équipier, mais on peut commencer sans aucune expérience. Les propriétaires acceptent très souvent d’embarquer des équipiers totalement débutants et de les former sur le tas. Ça ne coûte aux équipiers que ce qu’ils mettent dans la caisse de bord, avec les autres membres de l’équipage. Il s’agit des frais communs la nourriture, l’essence et les frais de port. Le montant est toujours dérisoire en comparaison des économies de logement de transport réalisées. On profite du “plaisir” de la vie en mer. On améliore son niveau de voile. On voyage écolo. Un bon plan en somme ! Les sites d’annonces de recherche d’équipiers Vogavecmoi – Bourse aux Équipiers – Desperate sailors totalement gratuits Find a Crew propose aussi des annonces de membres d’équipage payés En savoir plus On parle de manière plus approfondie des possibilités de travail bénévole contre hébergement dans notre article travailler en voyageant. On y parle aussi du Wwoofing, du Twamming et de toutes les façons de travailler en gagnant de l’argent en cours de voyage. Ressources principales de référence En vous limitant à ces quelques sites et livres, vous trouverez toutes les réponses aux questions qui pourraient vous rester après lecture de ce dossier. Éthique du volontariat Ce site pose et répond aux questions éthiques du voyageur Faut-il monter à dos d’éléphant ? Faut-il se conformer aux codes vestimentaires, culturels et religieux ? Faut-il visiter des pays qui violent les droits de l’homme ? Et bien sûr, faut-il du volontariat à l’étranger ? etc. Site du documentaire The voluntourist qui contient d’autres contenus intéressants à propos du volontourisme Information sur le volontariat en général France Volontaires C’est l’association française de référence pour s’informer sur le volontariat de manière générale. Ils ont tout de même tendance à avoir une vision limitée à leur propre réseau. Service Volontaire International SVI Tout comme France Volontaires, SVI renseigne sur le volontariat en général. C’est aussi une plateforme d’envoi de volontaires à l’étranger. Ils organisent de très nombreuses sessions d’information virtuelles. Trouver une mission Cet article On pense avoir fait le travail le plus précis sur le sujet qu’on puisse trouver sur internet. Tous les liens se trouvent plus haut dans le chapitre Les répertoires d’annonces principaux. Le livre ultime sur le volontariat Partir pour être solidaire La couverture de ce petit livre ne présage rien de bon et pourtant, il s’agit d’un guide hyper pertinent et enrichissant en plus d’être bien écrit. À seulement six euros, on vous recommande vraiment de l’acheter si vous prévoyez du volontariat pendant votre voyage. C’est l’une des références qui a servi à l’écriture de cet article. Remerciements On souhaite remercier tout particulièrement Tiffany Alleron et l’équipe de Concordia, tout comme nos interlocuteurs de chez France Volontaires et enfin le directeur du pour avoir pris le temps de répondre à toutes nos très nombreuses questions. On espère que cet article vous plaira et que notre discours assez critique sur le volontariat sans qualification vous semblera justifié. N’hésitez pas à nous donner votre avis. Crédit Shutterstock, merci Français Ce programme est actuellement dans une ferme en Nouvelle-Zélande Vous souhaitez améliorer votre niveau en anglais, vous aimez vivre au grand air et souhaitez vivre une expérience unique hors des sentiers battus ? Partez travailler dans une ferme pour un dépaysement assuré. Le programme Travail à la Ferme en Nouvelle-Zélande » s’adresse à tous les jeunes français qui ont le goût de l’aventure. Nous vous garantissons un travail rémunéré dans une ferme Néo-Zélandaise. Le programmeConditions d'admissionCoût du programmeVotre inscription étape par étapeLe programmeEn quoi consiste le programme "Travail à la ferme" en Nouvelle Zélande ? Vous travaillerez sur une ferme pour aider les farmers » au quotidien. Vous participerez aux tâches qui rythment une ferme mise en place de clôture, tonte des moutons, nettoyage des box, récolte, cuisine…. Vous découvrirez des paysages à couper le souffle, pratiquerez votre anglais au quotidien et valoriserez votre CV grâce à une expérience hors du commun. Durée 3 à 12 mois Départs toute l’année Un job rémunéré dans différents types de fermes les fermes équestres, fermes bovines, fermes fruitières, fermes agricoles Un job garanti avant votre départ – selon vos qualités, vos expériences et vos compétences Des jobs divers et variés allant de la garde d’enfants à la tonte des moutons Un job rémunéré jusqu’à 300 $NZD/semaine environ 190€/semaine Logée / nourrie à la ferme avec d’autres jeunes employés venus du monde entier 2 jours de congés par semaine 5 à 20 jours de congés payés pour vous permettre de voyager Un Welcome Pack » offert dès votre arrivée carte SIM, ouverture d’un compte bancaire… Une assistance téléphonique sur place 24h/24, et le suivi par notre équipe pendant toute la durée de votre séjour Une expérience mémorable ! Conditions d'admissionConditions de participation au programme Avoir entre 18 et 30 ans Etre prêt à se retrousser les manches Etre sérieux, flexible et consciencieux au travail Aimer la nature et être capable de s’adapter au milieu rural Etre en bonne santé Etre non fumeur Avoir un bon niveau d’anglais niveau B1 Avoir le permis de conduire Avoir un casier judiciaire vierge Etre disponible pour un placement allant de 3 mois à 12 mois Justifier d’au moins deux expériences professionnelles différentes, pas nécessairement liées au métiers de la ferme Coût du programmeConditions de participation au programme Frais d’adhésion 150€ BON A SAVOIR Ces frais seront encaissés lors de votre entretien en anglais avec le responsable du programme de notre agence. Frais de placement 300€ BON A SAVOIR Ces frais ne seront encaissés que lorsque votre place dans le programme et votre date de départ sont confirmées par notre partenaire. Frais de programme Travail à la ferme Farmstay SUPPORT PACKAGE pour les personnes qualifiées aux métiers de la ferme uniquement 300 $ NZD – séjour inférieur à 6 mois environ 170 € 360 $ NZD – séjour de plus de 6 mois environ 200 € PREMIUM PACKAGE pour les personnes non qualifiées 815 $NZD – séjour inférieur à 6 mois environ 455 € 875 $NZD – séjour de plus de 6 mois environ 470 € Ce package comprend une session d’orientation de 2 jours avec hébergement en ferme pour y suivre une mini formation et le trasnfert depuis l’aéroport vers votre ferme d’accueil. Pour les deux formules les frais indiqués incluent l’accompagnement dans la procédure de demande de visa et de réservation de vol, la recherche de job, un compte bancaire, une carte SIM, un Welcome Pack ». A prévoir dans votre budget Working Holiday Visa environ 105€ Le billet d’avion A/R environ 1300€ L’assurance santé/hospitalisation/rapatriement environ 40€/mois Les frais de transfert vers votre ferme d’accueil pour le Support Package seulement Votre inscription étape par étapeLes étapes de votre inscription 1. Pré-inscrivez-vous sur notre site pour recevoir un dossier d’inscription. Cliquez-ici pour vous inscrire. 2. Complétez votre dossier pour valider votre inscription. Il est préférable de compléter son inscription le plus tôt possible environ 3 mois à l’avance. 3. Passez un entretien d’anglais par Skype ou dans nos locaux. 4. Envoi de votre dossier en Nouvelle-Zélande. 5. Confirmation d’acception au programme. 6. Prenez votre visa, votre assurance et votre billet d’avion. 7. Vivez pleinement votre aventure dans la ferme Néo-Zélandaise. 8. Revenez grandie avec plein de souvenirs. Derrière le grand mélange de X et de W des HelpX, Workaway ou Wwoofing se cachent des plateformes de volontariat fonctionnant sur le même principe échanger son temps contre de la nourriture et un logement à l’étranger. SommaireC'est quoi un volontariat en voyage?Wwoofing, HelpX, Workaway, quelle différence ?Pourquoi faire du volontariat ?Qui peut faire du volontariat ? Quel visa pour faire du volontariat ?Faut-il une assurance voyage pour le volontariat à l’étranger ?Quelle durée prévoir pour un volontariat ?Où faire du volontariat ? Comment choisir entre Wwoof, Helpx et Workaway ?Comment trouver un bon volontariat ?Témoignages nos expériences volontariat pour vous inspirer ! Implantées dans la plupart des pays du monde, ces plateformes offrent l’opportunité de vivre des expériences hors normes en voyage ou en PVT. Selon votre objectif, vous pourrez voyager à moindres frais, mais aussi apprendre de nouveaux métiers, rencontrer des locaux et vous faire de véritables amis, améliorer votre niveau de langue, vous créer un réseau à l’étranger, et j’en passe… À qui s’adressent ces plateformes ? Comment se déroulent ces volontariats ? Où et comment trouver une bonne mission ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer. Faire du volontariat, c’est l’occasion de se retrouver dans des endroits aussi magnifiques qu’isolés, comme ici près d’Uspallata, en Argentine… C’est quoi un volontariat en voyage? Le principe du volontariat est simple échanger du temps de travail contre de la nourriture et un logement. Enfin ça c’est le côté purement pratique. Le volontariat est surtout la mise en relation de voyageurs et de locaux qui vont apprendre les uns des autres, faire découvrir leur travail, leur culture, leur région, leur langue. Bref échanger bien plus qu’un repas contre un coup de main ! Nos retours d’expériences du volontariat en PVT Les expériences sont à chaque fois différentes. Pour vous donner une petite idée, voici un petit florilège des Helpx et Wwoofing vécus à travers le monde chez Kowala En Australie, nous avons fait du gardiennage de cheval et de vaches, puis entretenu un immense jardin à proximité de la gold Canada, on est devenu guide kayakiste pour observer les baleines sur le saint Laurent, aide à tout faire chez un autre kayakiste sur l’ile de Vancouver, puis apiculteur en herbe au Québec. En Nouvelle-Zélande, on est devenu gérant d’auberge de jeunesse, l’idéal pour rencontrer un max de backpackers !En Corée du Sud, on a ramassé des chosokjam on vous laisse découvrir ce que c’est dans l’article et dégusté toutes les spécialités locales, miam !Au Japon, nous avons aidé à la rénovation d’une maison pour la transformer en auberge de jeunesse. Au Chili, on est devenu réceptionnistes dans une auberge de jeunesse à Valparaiso. 50 vaches à gérer lors de notre volontariat en Australie Le volontariat n’est pas un SVE, ni un VIE, ni un chantier bénévole dans une ONG… Attention à ne pas confondre les volontariats Helpx, Wwoofing ou Workaway avec les VIE Volontariat International en Entreprise , le SVE Service Volontaire Européen ou les Bénévolats en ONG. À l’inverse de ces derniers, vous ne pouvez pas être rémunéré, mais on ne vous demande jamais d’argent non plus hormis les frais d’inscriptions aux plateformes. Ces volontariats sont aussi bien plus informels, ils restent la plupart du temps entre particuliers, et ont des durées plus courtes et plus flexibles que les missions en ONG ou SVE/VIE. Ils sont bien plus faciles et rapides à trouver, car il suffit de se mettre en contact avec des particuliers sur une plateforme, pas de longs dossiers à monter ici ! Petit aperçu en anglais des missions et opportunités du Wwoof Wwoofing, HelpX, Workaway, quelle différence ? HelpX, Workaway, Wwoofing vous êtes perdus ? On l’était nous aussi au début… Il s’agit simplement des plateformes internet qui mettent en relation des hôtes » qui ont besoin d’un coup de main, aux voyageurs volontaires » prêts à aider contre le couvert et quelques nuits sur place. Ces 3 plateformes sont plus ou moins orientées… Wwoofing, le monde de l’agriculture bio Wwoofing est l’acronyme de World-Wide Opportunities on Organic Farms ». Le site internet du Wwoofing propose donc principalement – comme son nom l’indique – des volontariats en ferme biologique, ou dans les activités de l’économie soutenable. C’est la plateforme la plus ancienne créée au début des années 70, présente dans 138 pays ! Il existe un site de Wwoof par pays, vous trouverez toutes les explications et destinations disponibles sur Helpx, les aides à tout faire HelpX abréviation de Help Exchange est une autre plateforme internet née en 2001 après le parcours d’un backpacker anglais en Australie et Nouvelle-Zélande. Elle ne s’adresse pas spécifiquement au monde agricole, mais bien à tous les particuliers qui auraient besoin d’aide pour leur maison, leur jardin ou leur business. Les missions sont ainsi très diverses, et ne peuvent souvent accueillir qu’un ou deux volontaires à la fois contrairement aux exploitations agricoles qui peuvent parfois accueillir plein de monde en même temps. Le concept est aussi plus répandu dans les campagnes que dans les villes. Le réseau HelpX couvre aujourd’hui plus de 120 pays ! Un seul site répertorie les annonces du monde entier, il s’agit de Workaway, le volontariat Workaway, c’est la dernier née des plateformes de mise en relation d’hôtes et de volontaires lancée en 2002. C’est un peu une fusion des deux dernières, avec le design d’un Airbnb. Elle est devenue la plus répandue dans le monde présente dans 184 pays et offre tout type de mission agricole, humanitaire, aide aux particuliers. On y trouve des offres autant au fin fond des montagnes que dans les grandes villes… C’est un incontournable, ce qui est un avantage comme un inconvénient les offres sont nombreuses, mais la concurrence reste rude du fait de sa popularité auprès des voyageurs. Ici aussi, toutes les annonces sont répertoriées sur une seule et même plateforme Pourquoi faire du volontariat ? La raison la plus évidente, c’est évidemment de ne pas payer logement et nourriture – et donc, d’économiser tout en voyageant. Mais si on est aussi accros à ce mode de voyage », la raison est très loin de se limiter à des considérations financières ! Les expériences de volontariat vous ouvrent à une toute nouvelle expérience du voyage que vous ne retrouverez probablement nulle part ailleurs vous rencontrez des locaux, chose pas toujours évidente quand on voyage, ou si on est timide ;vous travaillez la langue locale, et oui pas d’autre choix que de se faire comprendre ;vous découvrez aussi la cuisine locale ! Combien de nos journées se sont terminées sur un BBQ gargantuesque en Australie, ou un merveilleux asado en Argentine ;vous apprenez à faire plein de choses avec vos mains construire des barrières, un abri de jardin, des briques en terre, ramasser des plantes inconnues au bataillon, jardiner, découvrir la permaculture, faire du pain, cuisiner international, etc ; vous visitez des endroits que vous n’auriez jamais découvert sans vos hôtes. Par exemple, je vous garantis qu’il y a peu de chances de vous retrouver par hasard à Ñorquinco, mini-village de 444 habitants au fin fond de l’Argentine ;vous participez à des activités inattendues virées en kayak, invitation chez les copains de votre hôte, dans une fête locale, etc ;vous vous sentez utiles ! Plutôt que d’observer le pays comme on le fait souvent en tant que touriste sans jugement négatif là dessus, on devient acteur de la vie locale, ce qui ouvre notre voyage à de toutes nouvelles perspectives ;vous ouvrez votre réseau local énorme avantage pour trouver un travail rémunéré. Ça a été notre cas en Australie où nous avons trouvé un job de ramassage de cerise en alternance avec notre Helpx. Idem à Valparaíso au Chili, où le réseau de l’hostel nous a permis de travailler avec un traiteur ;vous vous faites de vrais amis ! Que ce soit vos hôtes, ou les autres volontaires, ces expériences tissent en général de super liens qui restent parmi les plus fort souvenirs de vos voyages. Cinq ans après, nous sommes en relations avec la plupart des hôtes qui nous ont reçus ! Ambiance classique de fin de journée volontariat Dans quels cas éviter le volontariat ? Ces volontariats sont selon nous d’extraordinaires opportunités d’enrichir une expérience à l’étranger. Mais ils ne sont pas adaptés à toutes les personnes, ou à tous les voyages. Comme tout engagement, ils vous prennent du temps, de l’énergie, vous contraignent à certains horaires et à rester dans une zone définie. Il imposent » aussi un certain type de logement et de nourriture. Ainsi, le volontariat n’est peut-être pas fait pour vous si Vous partez pour des vacances, et vous avez uniquement envie de faire ce qui vous chante, quand ça vous chante – et au soleil de préférence. Vous risquez de mal supporter les contraintes d’un voyagez quelques semaines seulement. Un volontariat dure au moins une semaine, et vous immobilise à un seul et même endroit. Si vous restez peu de temps dans un pays, vous serez peut-être frustré de ne pas pouvoir l’explorer…Vous êtes exigeant en termes de couchage et de nourriture. Un volontariat n’est ni un hôtel ni un restaurant ! Ce qui ne veut pas dire que vous ne vous régalerez pas, ou que vous dormirez les uns sur les autres. Vous pourrez même être bien mieux loti que dans certains hôtels ou restaurants. En revanche ici, il n’y a aucune garantie. Qui peut faire du volontariat ? Le volontariat est ouvert à tous, sans distinction de sexe ou de nationalitéIl n’y a pas de limite maximum d’âge ! Au contraire, précise le site du WWOOF certains hôtes préfèrent des WWOOFers plus âgés, qui ont des compétences plus spécifiques ». Toutes les plateformes imposent en revanche d’avoir plus de 18 ans. Les mineurs peuvent éventuellement faire du Wwoofing, HelpX ou Workaway, mais accompagnés d’un n’y a pas non plus de compétences spécifiques à avoir – sauf si c’est précisé dans l’annonce de volontariat. Après si vous en avez, ça peut être un plus à préciser sur votre profil !Le seul prérequis est la motivation, et votre bonne humeur ! Quel visa pour faire du volontariat ? L’idéal est d’avoir un visa PVT disponible dans une quinzaine de pays. C’est un visa de travail qui vous permet de travailler comme vous l’entendez, y compris en volontariat. Dans le cas où vous n’avez qu’ un visa touriste, le volontariat n’est pas toujours autorisé En Australie et au Canada, le volontariat avec un visa touriste est toléré sous certaines conditions strictes. Dans des pays comme le Mexique ou la Nouvelle-Zélande, travailler comme volontaire avec un visa touriste est interdit par la loi. En Nouvelle-Zélande, on vous demandera d’ailleurs systématiquement le numéro de votre visa de travail pour travailler comme beaucoup de pays du monde, la pratique du volontariat est dans une sorte de vide juridique. Ce n’est pas franchement autorisé, ni franchement interdit non plus. À priori, pas de problème pour être volontaire… Tant que vous ne vous en vantez pas à la d’infos sur les pays qui autorisent ou pas le volontariat avec un visa touriste dans notre article sur les alternatives au PVT. Petite balade kayak pendant une journée Helpx au Canada Faut-il une assurance voyage pour le volontariat à l’étranger ? L’assurance n’est pas obligatoire pour s’inscrire aux plateformes HelpX, Workaway ou Wwoof. En revanche, elle est plus que jamais recommandée. À l’étranger, comme expliqué dans notre article assurances voyages, les tarifs des soins et services de santé peuvent être extrêmement élevés. Et la sécu comme votre mutuelle ne vous prendront pas en charge en cas de pépin. En volontariat, vous allez en plus régulièrement vous trouver dans des zones assez reculées, travailler avec des animaux, manipuler un certain nombre d’outils agricoles, être en hauteur… Non pas que ce soit particulièrement dangereux, mais vous êtes un peu plus exposé, il faut être honnête ! Pour toutes ces raisons, nous ne vous recommanderons jamais assez d’être assuré avant tout volontariat. Les assurances voyage que nous vous conseillons selon votre projet à l’étranger Choisir une assurance adaptée à mon statut à l’étranger Si vous êtes en PVT, votre assurance de visa vacances travail couvrira probablement les expériences de volontariats. En cas de doute, vérifiez vos garanties ou contactez l’assureur ! C’est en tout cas le cas pour les assurances PVT que nous conseillons. Hors PVT, il faudra se tourner vers les assurances de voyage classique. Sachez que les assurance type Cap Volontariat ne fonctionnent pas pour les experiences Helpx, Workaway ou Wwoofing car elles requièrent la signature d’un organisme. Il faudra se tourner vers des assurance voyage classiques, type Cap Aventure chez Chapka pour les autres organismes, demandez toujours si le volontariat est pris en charge ! Quelle durée prévoir pour un volontariat ? C’est assez variable selon les missions. Souvent, les hôtes vous demanderont de rester au minimum une semaine, voire deux. Ça se comprend facilement il vous faudra quelque jours pour être formé sur vos taches quotidiennes. Le but n’est pas que vous partiez à peine formé. Les expériences peuvent aussi se prolonger sur plusieurs mois, si vos hôtes ou vous-même le proposez et que ça convient à tout le monde. Combien d’heures par jour vais-je travailler? En général, le temps de travail qui vous sera demandé est mentionné dans les annonces de volontariat. A priori, vous travaillerez entre 3h et 7h par jour, de 4 à 7 jours par semaine. Mais il n’y a pas de loi internationale en la matière en Nouvelle-Zélande par exemple, c’est une pratique très encadrée… Qui ne l’est pas du tout au Chili. Du coup, la durée hebdomadaire du volontariat va varier selon plusieurs critères Les contreparties de votre travail. Certains hôtes vous proposent plusieurs formules être seulement logé en échange de quelques heures d’aide, ou être logé et nourri en travaillant un peu pays où vous faites votre volontariat. Selon le temps de travail hebdomadaire légal dans le pays où vous êtes, on considérera comme légitime un nombre plus ou moins élevé d’heures. Votre hôte. C’est aussi lui qui vous annonce ses conditions, que vous acceptez ou non. Et il y a des hôtes plus ou moins généreux ! En remerciement de notre volontariat au Chili, notre hôte nous a emmené faire un tour de bateau sur le Pacifique… Où faire du volontariat ? Vous pouvez faire du volontariat dans tous les pays du monde. Tant qu’un hôte est prêt à vous recevoir ! Cependant, quelques paramètres sont à prendre en compte Votre projet de voyage si vous voulez apprendre quelque chose de particulier par exemple, la permaculture, alors mieux vaut vous tourner vers un pays ou une région où ce sont des pratiques souplesse dans certains pays, le volontariat n’est pas très développé… Il faudra donc être prêt à s’adapter aux lieux et aux missions des annonces que vous trouvez !Votre visa autorise-t-il ou pas le volontariat dans le pays que vous visez ? Plus d’infos sur le volontariat avec un visa touriste ici. Nous avons compilé le nombre d’annonces disponibles dans chacun les principales destinations d’Amérique, d’Océanie et d’Asie les pays du PVT. À noter qu’un hote ou une ferme peut tout à fait être présent à la fois sur Helpx, Workaway et Wwoofing. On ne parle pas non plus de qualité » des annonces ici, certaines pouvant être toujours présentes sur les plateformes mais plus vraiment à jour ou disponibles. Ce que vous apprend cette carte Ces plateformes de volontariats sont particulirement bien développés en Amérique du Nord, en Océanie et en Europe. Si vous partez dans ces coins du monde, vous devriez avoir le choix !Workaway est la plateforme offrant le plus d’annonces sur le continent américain, hormis les États-Unis où le Wwoofing est plus Helpx est lui majoritaire dans sa région de naissance en Australie et en Nouvelle-Zélande. Alors, je m’inscrits sur quoi moi ? Voici nos conseils avisés ! Si vous avez un projet de volontariat précis Fouillez toujours sur Helpx, la consultation des annonces est possible y compris pour les profils gratuits. Si certaines d’entre elles vous interessent, les 20€ pour le profil premium »seront probablement l’un de vos meilleurs investissements de voyage ! Si vous avez une envie de mission précise, la plateforme Workaway sera probablement plus simple d’acces avec ses annonces bien détaillées et les nombreux filtres que vous pouvez ajouter à vos recherches Si c’est de l’agriculture biologique ou tout ce qui tourne autour qui vous interesse, la plateforme Wwoof semble être la plus indiquée vérifiez tout de même qu’il y a suffisament d’annonce dans le pays que vous visitez Si vous connaissez déjà votre destination Si vous partez en Australie ou en Nouvelle Zelande, vous devriez trouver votre bonheur à coup sur via Helpx, plateforme de loin la plus fournie en annonces. Si vous ne trouvez rien à votre gout, ou pour des volontariats en ville, l’inscription à Workaway est envisageable. Au Canada comme sur tout le continent américain, Workaway est une réelle référence et l’inscription vous promettra surement de trouver votre bonheur. Parfois victime de son succès, on a cependant eu l’écho d’une véritable concurrence avec des listes d’attente interminables qui se formaient pour certaines annonces Workaway. Dans ce cas-là, n’hésitez pas à chercher sur HelpX, ou éventuellement Wwoofing pour le milieu agricole. En Asie, les plateformes peinent encore un peu à se rependre, mais la demande est aussi plus faible. Consultez chacune des plateformes pour avoir une idée de ce qui est proposé là bas. Si vous partez finalement en Tour du Monde ou prévoyez de faire du volontariat dans plusieurs destinations, sachez que l’inscription à Workaway ou HelpX vous permettra de profiter des annonces dans tous les pays du monde. À l’inverse, pour le Wwoof, il faudra s’inscrire dans chaque nouveau pays où vous souhaitez en profiter avec des frais d’inscriptions allant de 20 $ à 70 $ selon les pays. Ça y est, vous êtes convaincus de vous lancer dans la grande aventure du volontariat ? Pour en trouver un, c’est simple il va falloir vous inscrire sur une ou plusieurs des trois grandes plateformes de volontariat HelpX, Workaway, WWOOF, fouiller dans les tréfonds d’internet, et contacter les hôtes… On vous explique tout ça dans notre guide pratique pour trouver non pas un volontariat, mais le meilleur volontariat de la planète. Woofing, Helpx, Workaway créer un bon profil et dénicher les meilleurs volontariats Le Wwoofing du volontariat chez l’habitant Adeptes de covoiturage, de couchsurfing et de tous ces principes qui amènent les êtres humains à partager leurs biens juste pour le plaisir de rencontrer de nouvelles personnes et d’affronter la vie tous ensemble? Alors le Wwoofing est fait pour vous! Qu’est-ce que le Wwoofing ? Accueilli par les gérants d’une ferme biologique, vous participerez aux tâches quotidiennes en assistant vos hôtes dans divers travaux. Le type et la quantité de travail diffère beaucoup d’une ferme à l’autre, alors soyez sûrs de ce que votre hôte avant vous demander avant de faire vos bagages ! Nourrir les animaux, traire les chèvres, tondre des moutons mais également cuisiner, accueillir des touristes et participer à l’éducation des enfants, sont des petits boulots qui sont généralement demandés. Vous pourrez également faire du jardinage et apprendre comment faire pousser vos propres légumes ! Somme toute, une expérience très enrichissante. Comment et combien de temps ? Pour faire du Wwoofing, c’est très simple! Il vous suffit de vous inscrire sur le site internet Wwoofing Ireland prix 20 à 25 euros. L’inscription vous donnera immédiatement accès à la liste complète des fermes qui acceptent d’accueillir des wwoofers. Notez qu’il faut s’y prendre très en avance, car chaque ferme a en général sont propre emploi du temps et il se complète très rapidement. Un an à six mois d’avance ne seront jamais de trop ! Concernant la durée de votre séjour, c’est vous qui choisissez ! Certaines fermes précises leurs préférences, vous n’aurez donc plus qu’à faire le tri. D’une semaine à plusieurs mois, les profils varient beaucoup. Préparer une demande de wwoofer Gardez à l’esprit que vous n’êtes pas le seul à avoir eu cette idée de wwoofing, pour ne pas vous décourager face aux nombreux refus que vous pourrez recevoir. Lisez attentivement les profils, car certains précisent le type de wwoofers qu’ils n’accepteront pas Pas de fumeurs, pas d’animaux, un seul wwoofer à la fois, nous recherchons certaines compétences bien précises, nous ne recquiérons aucun services pour le moment… Leur envoyer une demande est une perte de temps, pour vous et pour eux. Surtout pour vous d’ailleurs car chacun de vos messages doit être soigneusement rédigé. Si certains n’ont pas un anglais parfait, ce n’est pas très grave car c’est aussi le but de cette expérience, toutefois, il faut que vous prouviez à vos futurs hôtes que vous vous êtes réellement intéressés à leur domaine. Prenez le temps de vous décrire, de détailler votre parcours et enfin, dites ce qui vous a plu dans leur description, ce que vous souhaiteriez tirer de cette expérience mais aussi ce que vous pensez pouvoir apporter. Oui, en effet, c’est une sorte de lettre de motivation ! Ne prenez toutefois pas un ton trop formel, car il faut leur montrer que vous êtes quelqu’un d’agréable avec qui ils seront ravis de partager leur quotidien. Contrat entre le wwoofer et ses hôtes Dans le wwoofing, il n’y a pas de contrat de signé entre les hôtes et les wwoofers. Par consentement mutuel vous allez être logés, nourris et parfois blanchis par votre hôte, et vous devez vous assurer des conditions de votre séjours. Vous ne pouvez pas passer à côté de certaines questions Où serez-vous logez? Beaucoup logent dans une chambre chez l’habitant. Si c’est dans une caravane ou une toile de tente, demandez s’il y aura du gaz et de l’électricité à votre disposition gratuitement. Les repas sont-ils bien fournis? Et quel est le régime alimentaire si vous êtes végétariens. Combien de wwoofers sont accueillis en même temps? Si vous voyagez en couple, ou entre amis, certaines fermes n’acceptent parfois qu’une personne. A l’inverse, d’autres fermes profitent un peu de ce système pour obtenir de la main d’œuvre gratuitement. Ainsi, si vous vous apercevez qu’il y a plus de cinq wwoofers dans une même ferme, méfiez-vous. Le but de cette expérience est également de réussir à créer un échange sans qu’il n’y ai d’argent de mis en jeu c’est pourquoi vous ne toucherez jamais quoique ce soit des travaux qui vous seront demandés. Ainsi, nous vous conseillons très fortement de prévoir un minimum d’économies à emporter avec vous car il vous sera permis de voyager pendant vos week-end de liberté ! Prévoyez également votre propre assurance, ainsi que l’argent de vos tickets de bus, avions, bateau… qui vous rendre et repartir de votre lieu d’accueil. Si certains hôtes accueillent leurs volontaires à l’aéroport, ça n’est pas toujours le cas. Comme aucun contrat n’est signé entre les deux parties, gardez à l’esprit que vous pouvez partir à tout moment du domaine, rien ne vous retient. Restez respectueux de votre hôte, mais si vos conditions ne sont pas respectées, n’hésitez pas à demander poliment votre congé et à chercher ailleurs votre satisfaction. Un point d’accroche pour trouver du travail en Irlande N’oubliez pas, pour ceux qui comptent s’installer à plus longs termes dans le pays, que le wwoofing reste une bonne opportunité pour trouver du travail. Il vous permettra de rencontrer des personnes, de vous présenter et de démontrer votre bonne volonté aux habitants. Le wwoofing demande aussi parfois moins de temps de travail qu’un réel métier ce qui vous laissera du temps à vous pour aller à des entretiens, déposer vos CV, et vous informer. Ne passez pas à côté de cette chance !

bénévolat à l étranger dans les fermes