🌑 Tim Burton A Réalisé Sleepy En 1999

TimBurton, (né Timothy William Burton), est un réalisateur américain né le 25 août 1958 à Burbank, Californie. Maître du fantastique et excellent conteur, fortement influencé par l’écrivain Edgar Allan Poe, on lui doit notamment Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Charlie et la chocolaterie et Sweeney Todd : Le Diabolique barbier Cedimanche 3 décembre à 20h55, Arte diffuse Sleepy Hollow, le conte gothique culte réalisé par Tim Burton en 1999 (et sorti en 2000). C'est l'occasion de (re)voir ce classique, adapté du 1586 Plus de 20 ans après le grand film de Tim Burton, une nouvelle adaptation de Sleepy Hollow est en préparation. Alors qu' un teaser de Wednesday a récemment dévoilé le retour de la Lefilm a été réalisé à partir de « poupées » ayant pour modèle les dessins de Burton. Sleepy Hollow (La Légende du Cavalier sans Tête) Ce film a été réalisé par Tim Burton en 1999. Il DannyElfman retrouve son fidèle réalisateur Tim Burton avec qui il invente un univers unique de conte, mélange d'enfance et de morbide, de romance et de cauchemar. Avec SLEEPY HOLLOW, hommage des films d'horreur de la Hamer, Elfman compose un score moins fantaisiste qu'à l'habitude (MARS ATTACKS ou BEETLEJUICE), assez sobre, installant une En1999, Tim Burton ressuscitait la Hammer avec Sleepy Hollow, un film réalisé dans la tradition du studio et qui constituait aussi un formidable hommage.Le scénariste Andrew Kevin Walker, que l’on connaissait jusqu’alors pour son script de Seven, revient au genre puisque c’est encore à lui que l’on doit l’écriture de Wolfman, remake du classique (éponyme) de la Hammer Batman(1989) De toutes les adaptations cinématographiques de l’homme chauve-souris, le premier Batman réalisé par Tim Burton en 1989 est peut-être le plus culte. Michael Keaton, En1985, Tim Burton réalise son premier long métrage, Pee Wee Big Adventure, qui plante déjà les bases d'un univers très personnel, où le fantastique le dispute à l'onirisme. En1999, il réalise SLEEPY HOLLOW, LA LÉGENDE DU CAVALIER SANS TÊTE, inspiré par l’histoire de Washington Irving et interprété par Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson et Michael Gambon. Le film a été cité aux Oscars des meilleurs costumes et de la meilleure photo, et a remporté celui des meilleurs décors. Il a aussi obtenu deux BAFTA Awards. Etcomme le premier sort dans moins d'un mois, il convient de revenir sur la carrière du célèbre cinéaste natif de Burbank. Aussi ai-je du renoncer à faire un Bribes et fragments avec des photos de Rihanna pour la sortie de Battleship de Peter Berg. nolan ----- Big Fish (2004) Trajectoires de Tim Burton (1) – Comment va Tim de Pee-Wee à la Planète des Singes, y compris l’Etrange Noël de Mr Jack réalisé, comme chacun sait, par Henry Selick. A noter qu’il avait remporté l’Oscar de la Meilleure Direction Artistique pour Sleepy Hollow en 1999, film pour lequel il remporta de nombreux prix. Dark Shadows", le dernier film de Tim Burton, sort ce mercredi. L'histoire de ce vampire projeté en 1972 après deux siècles passés dans une tombe réunit tous les ingrédients du cocktail Burton. En1908 et 1912 sortirent deux Legend of Sleepy Hollow. En 1922, Will Rogers incarne Ichabod Crane dans The Headless Horseman ; rôle repris en 1980 par Jeff Goldblum dans le téléfilm The legend of Sleepy Hollow. En 1958, Clyde Geronimi réalisa un film d’animation, The legend of Sleepy Hollow; un autre dessin animé fut réalisé en 1999. Frankenweenieest la version longue d’un court-métrage réalisé par Tim Burton en 1984. Produit par Disney, le film d’animation met en scène un jeune garçon ramenant à la vie grâce à l TimBurton tim--burt0n bonne visite!!! Et si nésesaire comms! Se blog a été réalisé par "Ameduscias & Alouqua" Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Choisir cet habillage; Ses Honneurs (6) » Suite. Partage. Tweet; Amis 0; Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage. Signaler un abus. Infos. Création : 02/02/2007 à 08:13; Mise à h6Wa2. Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Tim Burton a réalisé Sleepy __ en 1999. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. 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J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar Résumé du document Tim Burton, de son vrai nom Timothy William Burton, est né à Burbank, en Californie, le 25 août 1958. C'est après avoir passé son enfance à Burbank, tout près des hauts lieux du cinéma puisque cette ville est située à quelques kilomètres d'Hollywood, qu'il se lance tout naturellement dans sa carrière de réalisateur. Pendant ses études, Tim Burton montre des aptitudes pour tout ce qui a trait aux domaines artistiques. Ainsi, il décroche, en troisième, le premier prix d'une compétition locale dont le thème était la propreté de la voie publique. Ses réalisations orneront les camions-poubelles de Burbank pendant deux mois. Pour les diverses fêtes Noël ou Halloween, on lui demande de décorer les fenêtres de certains bâtiments. À 18 ans, Burton obtient une bourse pour entrer à l'Institut des Arts de Californie, une école fondée par Walt Disney et qui permet à cette maison de production de recruter ses nouveaux animateurs. Fortement influencé par le célèbre auteur de nouvelles fantastiques Edgar Allan Poe, il est aujourd'hui considéré comme un des maîtres incontestables du fantastique. Dans ce dossier, nous vous présenterons chronologiquement les films qui ont fait son succès et qui l'on construit en tant que réalisateur. Nous nous pencherons avec plus d'attention sur le premier film de Tim Burton qui le rattache, bien que tardivement, au courant expressionniste allemand son court métrage "Vincent", réalisé en 1982. Nous verrons qu'avec ce premier film, il a réussi à créer un véritable style burtonien, s'imposant alors comme une figure incontournable du cinéma hollywoodien. Sommaire Disney, débuts difficiles ''Vincent'', ''Hansel et Gretel'' et ''Frankenweenie'' Warner Bros, les premiers longs métrages ''Pee Wee'', ''Beetle Juice'' et ''Batman''' 20th Century Fox, la liberté ''Edward aux Mains d'Argent'' Tim Burton Productions ''Batman'', ''Le Défi'' et ''L'étrange Noël de monsieur Jack'' Retour chez Disney ''Ed Wood'' ''James et la pêche géante'' et ''Mars Attacks!'', une production de Tim Burton ''Sleepy Hollow'', une nouvelle collaboration avec Johnny Depp ''La Planète des singes'' ''Big Fish'' un nouveau depart ''Charlie et la Chocolaterie'' ''Les Noces funèbres'' ''Sweeney Todd '' '' le diabolique barbier de Fleet Street Extraits [...] Mais l'art de Tim Burton se retrouve bien là, dans l'ironie du héros, à la fois prince charmant et monstre, avec son caractère naïf et ses mains qui représentent un danger. On peut noter que les idoles de Tim Burton sont toujours présentes dans ce film. Après sa collaboration avec Burton dans Vincent où il lit le poème qui accompagne le film, on retrouve ici la collaboration de Vincent Price, dans le rôle du créateur d'Edward. Tim Burton production Batman, le defi et l'etrange Noël de Monsieur Jack Pendant cette période, Tim Burton travaille pour la première fois sur deux projets en même temps Batman, le défi et L'Etrange Noël de Monsieur Jack. [...] [...] En effet, Columbia n'accepte pas toutes les envies de Burton, notamment son idée de noir et blanc, et se retire du projet. La Warner, Paramount Pictures et le 20th Century Fox se mettent en compétition pour produire le film, mais Burton préfère travailler avec Disney qui vient de produire L'Etrange Noël de Monsieur Jack et qui lui promet qu'il aura tout pouvoir sur son film. A sa sortie aux Etats-Unis, les critiques sont unanimes ce film est un succès. Cependant, le public n'est pas au rendez-vous. Pour la première fois, un film de Burton est nommé aux Oscars en 1995. [...] [...] Il recevra le prix du meilleur maquillage et du meilleur second rôle. James et la pêche géante et mars attacks une production de Tim Burton James et la Pêche Géante Burton se lance dans un nouveau prochain l'adaptation du livre de Roald Dahl, James et la Pêche Géante. Mais pris sur plusieurs autres projets, il en confira pas réalisation à Henry Selick, qui avait déjà réalisé L'Etrange Noël de Monsieur Jack. Mars Attacks ! L'un des nombreux projets auxquels le nom de Tim Burton est associé est Mars Attcks ! [...] [...] A Disney, Tim rencontre Tom Wilhite, responsable du développement créatif, qui se rend compte de l'intérêt des dessins de Burton, et qui lui confit dollars pour produire Vincent. Vincent Vincent est un court métrage qui est inspiré d'un poème de Burton lui-même. Ce court métrage a la particularité d'être un film d'animation en relief, et uniquement en noir et blanc. Ne durant que cinq minutes, Vincent est purement inspiré du cinéma expressionniste allemand. On y retrouve les mêmes graphiques torturés, les mêmes couleurs sombres. [...] [...] Il s'agit d'un second court métrage, intitulé Hansel et Gretel. L'imagination débordante de Burton se retrouve encore dans ce film puisque le conte des frères Grimm est ici adapté dans une version asiatique les deux enfants sont représentés sous les traits de deux asiatiques, et la scène finale montre un combat de kung-fu entre les deux héros et la sorcière, qui se trouve être un sorcier. Ce court métrage fait état de l'imagination délirante de son réalisateur, sans pour autant atteindre l'extravagance, la noirceur et l'aspect fantasmagorique de Vincent. [...] Le premier vrai film d'horreur » de Tim Burton est un hommage direct aux productions gothiques de la Hammer SLEEPY HOLLOW1999 – USARéalisé par Tim BurtonAvec Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon, Casper Van Dien, Lisa Marie, Christopher LeeTHEMA FANTÔMES I SAGA TIM BURTON Créateur des effets spéciaux de maquillage de La Revanche de Freddy, Jeu d’Enfant et Les Contes de la Crypte, Kevin Yagher développe à la fin des années 90 le projet d’un film qui s’inspirerait de la nouvelle La Légende du Val Dormant » écrite en 1820 par Washington Irving. Il co-écrit donc un scénario avec l’aide du futur auteur de Seven Andrew Kevin Walker et fait le tour des studios hollywoodiens, en vain. Personne ne semble s’intéresser à ce cavalier fantôme sans tête jusqu’à ce que Tim Burton ait vent du projet. Après avoir assisté impuissant au massacre de la franchise Batman par Joel Schumacher et avoir tenté en vain de porter à l’écran une aventure inédite de Superman avec Nicolas Cage, Burton cherche à retrouver ses amours premières. Il voit dans Sleepy Hollow la possibilité de réaliser son premier vrai film d’horreur tout en rendant hommage aux classiques de l’épouvante produits par la compagnie britannique Hammer dans les années 60, ainsi qu’à d’autres œuvres phares de la même époque comme Le Masque du Démon de Mario Bava. Kevin Yagher reste rattaché au projet en tant que créateur des maquillages spéciaux et co-producteur. Un autre nom prestigieux vient compléter l’équipe de production Francis Ford Coppola. Le récit démarre dans le New York de 1799. Johnny Depp incarne Ichabod Crane, un inspecteur de police en bute à l’autorité car les méthodes d’enquête utilisées par ses pairs lui semblent archaïques et dépassées. Gêné par cet individu embarrassant, un juge austère Christopher Lee décide d’envoyer Crane enquêter dans le petit village de Sleepy Hollow, frappé par trois meurtres successifs. Toutes les victimes ont été décapitées et leurs têtes ayant disparu. La légende locale affirme que le coupable est le Cavalier sans tête ». Missionné pour maintenir le peuple américain sous le joug de l’empire britannique, ce mercenaire sanguinaire aux dents taillées en pointe fut décapité et enterré par des soldats au cours de l’hiver 1779. Mais désormais, on murmure que son fantôme erre dans les bois. Bien sûr, notre policier n’apporte aucune foi à ces racontars. Mais la suite des événements va mettre à mal son cartésianisme et son approche scientifique. A travers son antagoniste spectral incarné par Christopher Walken, Tim Burton construit des séquences parfois assez éprouvantes, comme lorsque le monstre vient décapiter un couple et leur jeune enfant à coup de hache ! Le film s’avère d’ailleurs particulièrement sanglant, multipliant les gros plans de têtes coupées, les bras tranchés, les corps empalés et les morts violentes. En d’autres moments, les visions d’horreur sont burlesques, comme cette sorcière qui hurle et dont les yeux sortent des orbites équivalent numérique des trucages en stop-motion de Pee-Wee et Beetlejuice. Même s’il n’est pas spécialement à l’aise avec les séquences d’action, Burton parvient à concocter quelques poursuites très mouvementées au cours desquelles chevaux et carrioles filent à vive allure dans les bois nocturnes et embrumés. À mi-chemin entre la terreur et le burlesque… Du côté du casting, quelques nouveaux visages viennent intégrer l’univers du cinéaste, notamment Christina Ricci que Burton décrit comme un croisement entre Peter Lorre et Bette Davis ! et Casper Van Dien tout juste échappé de Starship Troopers et de Tarzan et la Cité Perdue. Mais le cinéaste aime aussi retrouver ses fidèles comédiens, offrant une apparition en forme de clin d’œil à Martin Landau et à Lisa Marie et proposant une fois de plus le rôle principal à Johnny Depp. Pour moi, le seul vrai ingrédient indispensable aux films de Tim Burton est Tim Burton lui-même », avoue le comédien. Peu importent le casting ou l’équipe. La signature de Tim est toujours là. » 1 Loin de la naïveté et de la candeur des personnages qu’il incarnait dans Edward aux Mains d’Argent et Ed Wood, Depp se prête ici aux facéties d’un personnage dont le fort potentiel comique ne semble pas totalement assumé. Pas assez drôle pour susciter le rire, trop exubérant pour être pris au sérieux, son Ichabod Crane devient agaçant sans vraiment susciter l’identification des spectateurs. Le scénario s’encombre en outre d’une quantité astronomique de dialogues explicatifs qui n’en finissent plus de justifier les faits et gestes des personnages et de commenter tous les rebondissements de l’intrigue. C’est donc sur l’aspect purement visuel que le film se rattrape, Sleepy Hollow se distinguant par la qualité de sa mise en forme, sa somptueuse atmosphère gothique, sa très belle photographie aux tons désaturés et ses décors tourmentés. Construire un décor de cinéma a quelque chose de magique, notamment lorsqu’on joue avec de fausses perspectives, comme dans Sleepy Hollow », témoigne Tim Burton. Certains arbres d’arrière-plans étaient conçus à des échelles de plus en plus réduites, pour accentuer l’effet de profondeur. D’autres avaient des formes de personnages effrayants. » 2 Une grande partie de ce rendu visuel est à mettre au crédit du directeur artistique Rick Heinrichs, dont le défi consiste ici à détourner les codes du style expressionniste pour les adapter à un environnement colonial. On se souviendra notamment de ce superbe arbre des morts qui saigne quand on l’entaille et sous l’écorce duquel sont cachées toutes les têtes coupées ou de ce grand moulin décrépi qui se réfère au Frankenstein de James Whale. 1 Propos recueillis par votre serviteur en janvier 2008 2 Propos recueillis par votre serviteur en mars 2012 © Gilles Penso BEETLEJUICE + EDWARD AUX MAINS D’ARGENT + SLEEPY HOLLOW, par Tim Burton Un article de TORNADO On se fait une soirée VHS pour Halloween ?© Warner Home Video, Fox Video, Paramount PicturesSource Depop, Amazon, Back To The Media Cet article portera sur trois films de Tim Burton à très grosse résonance halloweenienne BEETLEJUICE, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT et SLEEPY HOLLOW. Il y a déjà des articles sur le blog dédiés à certains opus de la filmographie de l’éternel garnement d’Hollywood, notamment un, consacré à ses deux BATMAN, et un autre, à son DARK SHADOWS. Soit trois adaptations. Parions qu’il y en aura d’autres dans un avenir plus ou moins indéfini. Pour l’heure, nous vous proposons d’éclairer la lanterne d’Halloween en parlant de l’un des auteurs les plus en phase avec cette pure fête de geeks… Ne répétez jamais trois fois Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice !!!© Warner Bros Pictures BEETLEJUICE Tim Burton réalise BEETLEJUICE en 1988. C’est son deuxième long métrage, après PEE WEE’S BIG ADVENTURE 1985 et juste avant BATMAN 1989.Voici la première œuvre séminale du style Tim Burton » si l’on excepte ses courts métrages de jeunesse, VINCENT et FRANKENWEENIE en particulier, qui dévoilait soudain son univers si particulier, sorte de mélange entre une galerie gothique tout droit sortie d’une fête d’Halloween, de poésie lunaire un peu adolescente et de références à un cinéma de série des thématiques récurrentes et autres parti-pris esthétiques du réalisateur sont instantanément présents Les morts qui côtoient les vivants, les divers motifs visuels carrelages en damier noir et blanc, habits à rayures, spirale, les perspectives déformées surréalistes, la demeure isolée du reste de la ville souvent un manoir sur une colline, le pont en forme de passage symbole de l’entre-deux mondes, et surtout deux quasi-invariables La figure du marginal, ici interprétée par la jeune Winona Ryder, qui incarne le stéréotype de l’adolescente gothique aux yeux cernés de noir, fascinée par le monde des morts. Et la musique de Danny Elfman, aux accents étranges et joyeusement lugubres, comme si on était à la fête des sorcières ! Ici, pas question de faire peur. Toute cette imagerie macabre et perverse le personnage de Beetlejuice est un immonde vicelard écœurant ! n’est qu’un prétexte pour rire de la mort et des peurs enfantines, exactement comme à la fête d’Halloween dans le contexte moderne des pays le film est un hallucinant cocktail de délire surréaliste, Burton profite de cette liberté d’expression pour rendre hommage aux œuvres de Ray Harryhausen en privilégiant les effets spéciaux image par image » à l’ancienne, insistant lourdement et volontairement sur leur côté factice les spectateurs prétendant que tout cela est mal fait » seraient bien entendu complètement à côté de la plaque….Dans un ordre d’idées similaire qui consiste à citer les anciens », le réalisateur rend également un hommage appuyé au chanteur Harry Bellafonte et au Calypso, genre musical complètement tombé dans l’oubli, mais très à la mode dans les années 60 !Avec BEETLEJUICE, Tim Burton s’impose dès lors comme un auteur amoureux de la mythologie populaire et des oubliés » de cette contre-culture, ainsi que de la magie de l’enfance et des délires de geeks. Derrière son apparente innocence et sa forme incongrue de bizarrerie cinématographique, BEETLEJUICE est pourtant un authentique film d’auteur !Mention spéciale à l’acteur Michael Keaton, qui interprète une ordure attachante unique en son genre. Il donne ainsi la réplique aux jeunes Winona Ryder, Alec Baldwin et Geena Davis. A noter également la présence de Jeffrey Jones, l’un des acteurs récurrents de la filmographie burtonienne… Et toutes les adolescentes étaient amoureuses du beau ténébreux…© 20th Century Fox EDWARD AUX MAINS D’ARGENT EDWARD AUX MAINS D’ARGENT EDWARD SCISSORHANDS est réalisé en 1990. Souvent considéré comme le chef d’œuvre de son auteur, il s’agit en tout cas du film qui illustre le plus profondément sa filmographie et ses thématiques pitch Edward est un individu différent à plus d’un titre Créé de toute pièce par un savant telle la créature de Frankenstein, mais non achevé, il possède des ciseaux à la place des mains. Il a vécu seul toute sa vie dans un manoir, isolé du reste du monde…Doté d’un look qui hésite entre celui de The Crow et celui du chanteur de The Cure, il trimballe sa figure gothique d’éternel adolescent marginal et solitaire, comme Tim Burton les chez une famille affable au cœur d’une petite banlieue résidentielle, il séduit d’abord les gens par sa différence, avant d’être exclu de la société pour les mêmes raisons…D’un simple point de vue scénaristique, il y aurait beaucoup à dire sur la profondeur thématique et philosophique du film Le fait qu’Edward exerce son art de sculpteur en premier lieu sur des végétaux, puis sur des animaux et enfin sur des humains, avant d’être banni de la communauté et de ne plus sculpter que des minéraux et plus exactement de la glace, en dit long sur le parcours initiatique de cet éternel adolescent à la recherche de sa propre identité…C’est ainsi que Tim Burton, qui avoue dès le départ s’inspirer de sa propre adolescence marginale au cœur d’une banlieue similaire, développe un éloge de la différence, en condamnant sans équivoque cette norme » au sens de normalité sociale, qui s’impose comme l’ennemie d’une certaine forme de pureté et de vérité. Dans ce contexte, évidemment, le droit à la différence est inconcevable et finalement faut voir évoluer cette petite ville, véritable suburb métaphorique, d’abord uniforme, puis transformée physiquement par la personnalité originale d’Edward, devenir glaciale et menaçante au nom du refus de la différence ! La forme du récit, basée sur celle des contes de fées une vieille narratrice raconte l’histoire à une petite fille, est une idée brillante puisque, depuis toujours, les contes ne sont que des paraboles sur la cruauté de l’existence, en contrepoint de laquelle ils servent d’initiation et d’ point de vue plastique, Burton se montre également très convainquant dans sa manière d’utiliser les couleurs et toute la symbolique qui en découle, opposant régulièrement le noir et le blanc à toute une gamme de teintes pastel la fadeur acidulée de la petite bourgeoisie américaine, avant que la personnalité d’Edward, qui refoule sa colère en sculptant avec frénésie des statues de glace depuis son manoir haut-perché, ne recouvre cette banlieue hostile d’une pellicule de neige purifiante et immaculée, effaçant toute note colorée…Film d’auteur complet dans le fond et dans la forme, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT est probablement le film le plus abouti et le plus profond de son auteur. Il marque la naissance d’un univers poético-gothique qui fera école, en même temps que la convergence d’une poignée d’artistes apparemment faits pour se rencontrer. Johnny Depp inaugure en effet sa longue collaboration avec son réalisateur fétiche, qui lui offre par la même occasion un tremplin indiscutable pour sa carrière d’acteur de premier plan. Le compositeur Danny Elfman, quasiment présent sur tous les films de Burton, réalise ici son plus beau score. S’inspirant du CASSE-NOISETTE de Tchaïkovski, il crée un univers musical unique, entre le conte de fées et le conte lugubre, façon Halloween…Jamais par la suite le réalisateur ne retrouvera cette profondeur philosophique et cette mise en scène à la richesse thématique aux multiples symboles. Plus tard, ses figures marginales connaitront d’ailleurs un parcours initiatique inverse, pour finir intégrés dans le système social, un peu à l’image de sa filmographie…Pour finir, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT est un hommage à l’acteur Vincent Price, célèbre pour avoir interprété les adaptations des œuvres d’Edgar Allan Poe dans les films de Roger Corman. Ce vétéran des films d’horreur, idole de Tim Burton depuis son enfance, joue ici son dernier rôle le vieux savant qui donne la vie à Edward, mais qui meurt de vieillesse avant de pouvoir achever son œuvre…. Il était déjà la principale source d’inspiration du réalisateur lorsque celui-ci tourna VINCENT, l’un de ses premiers courts-métrages disponible dans les bonus DVD de L’ETRANGE NOËL DE MR JACK… Halloween spirit !© Paramount Pictures SLEEPY HOLLOW LA LEGENDE DU CAVALIER SANS TÊTE selon Tim Burton, voilà de quoi alimenter les fantasmes de tout cinéphile amateur de contes gothiques dans la grande tradition des fêtes d’Halloween !Au départ, il y a le livre de Washington Irving publié en 1820. Et puis le dessin animé de Walt Disney un moyen-métrage couplé avec une autre adaptation LE VENT DANS LES SAULES de Kenneth Grahame intitulé LE CRAPAUD ET LE MAITRE D’ECOLE réalisé en 1949. Pour les américains, cette histoire de cavalier sans tête qui s’en prend à celles des pauvres ères dans la petite commune de Sleepy Hollow est une véritable institution, indissociable de la fête des morts !SLEEPY HOLLOW est le huitième long-métrage de Tim Burton ainsi que sa troisième collaboration avec l’acteur Johnny Depp. C’est une période un peu spéciale pour lui puisque le film est réalisé en 1999, entre MARS ATTACKS 1996 et LA PLANETE DES SINGES 2001, soit deux de ses films les moins représentatifs de sa signature si SLEEPY HOLLOW est un film burtonnien en diable, et pas qu’un peu ! Il s’agit ni plus ni moins de la déclaration d’amour du réalisateur adressée au cinéma horrifique de sa jeunesse, auquel il voue un véritable culte, une passion sans limites celui des années 50 et 60. A cette époque, un trio de pays les Etats-Unis, l’Italie et la Grande-Bretagne produit une impressionnante série de films d’horreur profondément gothiques, peuplés de goules et de vampires. Aux Etats-Unis, ce sont les films de Roger Corman dont on parlait plus haut. En Italie, les films de Mario Bava et d’une poignée de réalisateurs transalpins. En Angleterre, enfin, ce sont les productions de la Hammer Films, qui reprennent les grandes figures de la littérature horrifique à commencer par FRANKENSTEIN S’EST ECHAPPE et LE CAUCHEMAR DE DRACULA.SLEEPY HOLLOW est donc une succession de tableaux qui rendent tour à tour un hommage flamboyant à ces films représentatifs du cinéma fantastique et horrifique d’une époque toute entière, qui s’épanouissaient dans une somptueuse matérialisation graphique, tantôt dans un noir et blanc expressionniste inspiré des classiques des années 30, tantôt baignés d’une gamme de couleurs vives aux contrastes tout aussi appuyés. Dans cette volonté de brosser des tableaux, on trouve même des toiles de maître puisqu’au détour de certaines images, Buron reconstitue ouvertement l’univers visuel de Johannes Vermeer, notamment la célèbre JEUNE FILLE A LA 105 minutes, le spectateur est livré à des compositions picturales aussi splendides que ténébreuses, d’une perfection esthétique rarement atteinte sur un écran de cinéma, le tout rehaussé, comme d’habitude, par la musique funèbre et lyrique de Danny puisqu’il s’agit d’un film d’horreur, Burton et son équipe n’hésitent pas à traiter cet élément de manière frontale, livrant une saisissante série de scènes gores, d’une noirceur contrebalancée, juste ce qu’il faut, par un humour tout aussi noir… Beaucoup de critiques ont vu dans SLEEPY HOLLOW une très belle mise en forme, digne d’un travail d’orfèvre, mais ont reproché à Tim Burton une toile de fond plutôt légère, à travers laquelle le réalisateur ne laissait percer que quelques unes des thématiques récurrentes que l’on retrouve dans la plus-part de ses films. A bien y regarder, il y a pourtant beaucoup d’éléments intéressants. Il y a tout d’abord le déploiement de certains de ses motifs visuels principaux la spirale, l’arbre décharné, ainsi que le pont en forme de passage. Il y a ensuite le thème principal de Burton, celui du marginal esseulé le personnage interprété par Johnny Depp, lunaire et incompris de ses supérieurs, traumatisé par une enfance épouvantable. Mais il y a surtout une nouvelle thématique qui reviendra sans cesse dans la suite de sa carrière celle de l’absence, ou du déni du père ».Accuser le scénario d’une certaine vacuité sous prétexte qu’en soignant ses compositions picturales avec maniaquerie, Burton et ses scénaristes ont un peu délaissé la toile fond devient dès lors un non-sens, tant les éléments fédérateurs de sa filmographie sont ici réinjectés avec beaucoup de cohérence. Et puis le script n’est pas si mal, certes classique une sombre histoire de vengeance teintée de sorcellerie, mais qui recèle de belles résonnances sur l’opposition entre la raison et le surnaturel un policier qui réfléchit plus que les autres se retrouve opposé à un meurtrier sans tête !, avec une réflexion tout à fait intéressante sur la frontière entre la science et les croyances. Ichabod Crane Johnny Depp est un enquêteur aux méthodes rationnelles, à la pointe de la technologie et en avance sur son temps. Il sera néanmoins confronté au surnaturel, obligé ainsi de redéfinir les fondements de son existence, jusqu’à replonger dans un passé enfoui dans les limbes de l’oubli. Ce sera finalement l’amour d’une sorcière qui lui permettra d’évacuer tous les cauchemars qui le tourmentaient jusqu’ici…Soit, en définitive, une toile de fond tout à fait adaptée au traitement iconique, gothique et ténébreux du réalisateur, même si elle a tendance à être parfois éclipsée par ces tableaux noirs et baignés de brumes…Mais la plus grande réussite de SLEEPY HOLLOW réside peut-être dans son état d’esprit, au carrefour des cauchemars et des contes de fée. Avec un sens de l’alchimie unique, le réalisateur parvient à faire converger toutes les influences relevées plus haut dans une œuvre-somme où se retrouvent tous les éléments que l’on aime dans les fêtes d’Halloween, lorsque les obsessions morbides qui sont les nôtres sont transformées en fête cathartique, où la beauté lugubre de ces images gothiques devient si parfaite qu’il est possible de s’en délecter, d’en rire et d’en apprivoiser les définitive, tout cela n’est pas si mal pour un film souvent qualifié d’œuvre mineure dans la filmographie de son auteur, non ? En bonus la version Disney ! ——————– La BO du jour Qui a peur de la peur ?

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